

Etre en couverture d'un prestigieux magazine, c'est un exercice que Marion Cotillard connaît rudement bien. Que ce soit pour des revues français, britanniques ou américaines, la star de 37 ans pose inlassablement, répandant son charisme indéniable. Cependant, les photographies d'elle dans de surprenants costumes de grands créateurs qui figurent dans le nouveau numéro de W offrent un visage inattendu de la star.
Icône glamour choisie par la maison Dior comme Lady, Marion Cotillard a effectué pour le magazine W une séance photo audacieuse. Sur la couverture, elle porte un manteau en cachemire Dior ceinturé, une allure qui pourrait être élégante et classique si sa mise en scène ne lui donnait un aspect surréaliste. Dans le shooting, la comédienne alterne avec des oeuvres signées Gaultier, Chanel, Valentino, Lanvin et Dolce & Gabbana : la mode lui va si bien.
Au cours de l'interview, Marion Cotillard défend le film De rouille et d'os de Jacques Audiard. Présenté à Cannes et rentré bredouille, ce drame est désormais en campagne aux Etats-Unis, où la rumeur veut que l'actrice puisse prétendre à une nouvelle nomination aux Oscars. Omniprésente outre-Atlantique où elle a récemment tourné sous la direction de son compagnon Guillaume Canet, dans Blood Ties, elle réfléchit sur les mentalités différentes de part et d'autre de l'Atlantique : "Je pense que je fais trop de couvertures de magazines. En France, on préfère les outsiders. En Amérique, on aime le succès."
Choyée à Hollywood, elle est moins protégée en France où sa performance dans The Dark Knight Rises est moquée. Ne s'intéressant pas à ce genre de plaisanteries, elle préfère parler de son art : "Il est plus facile pour moi de comprendre quelque chose de vaste et complexe que quelque chose de simple et léger. Peut-être est-ce ce qui me rend très française," dit-elle en riant. Elle ajoute : "La tragédie est toujours plus intéressante selon moi."
Attendue devant la caméra de Guillaume Canet, père de son fils, Marcel, dans Blood Ties, Marion Cotillard s'est glissée dans la peau d'une prostituée polonaise dans Nightingale, sous la direction de James Gray, qui ne tarit pas d'éloges à son propos.