En août dernier, Massimo Gargia célébrait ses 74 ans en compagnie de très nombreux amis à l'instar d'Ivana Trump ou encore de Grace de Capitani. Mais le célèbre jet-setteur italien n'est pas tout à fait à l'aise avec son âge. Interviewé par Sophie Davant dans L'histoire continue sur France 2, l'ex-séducteur dévoile un nouveau pan de sa personnalité, sensible, voire un peu dépressive.
Il y a cinq ans, l'organisateur d'événements évoquait déjà son mal-être face à Jean-Luc Delarue. "À l'âge de 38-40 ans, j'ai connu la tragédie de ma vie : j'ai commencé à travailler", lâchait-il, expliquant que rester assis à un bureau et ne plus faire de sport lui avait fait prendre beaucoup de poids. Aujourd'hui, Massimo ne se sent pas mieux dans sa peau, bien au contraire. "C'est plus difficile d'être élégant quand on est un gros comme je le suis devenu", explique-t-il dans son portrait. Pas tendre avec lui-même, le fêtard ajoute même : "Je me trouve horrible mais je m'accepte."
Également affecté par la vieillesse qui ne fait que s'installer, le roi des mondanités confie que voyager et être toujours occupé lui permet de ne pas trop s'apitoyer. "C'est dur de se réveiller et de se regarder dans la glace tous les jours", ajoute-t-il avec fatalisme. Pas vraiment en paix avec lui-même, le septuagénaire ne regrette rien de son passé sauf une chose, très précise : ne pas avoir eu recours à la chirurgie esthétique. S'il confie s'être laissé tenter par des piqûres de Botox, Massimo Gargia n'a jamais fait d'opération. "J'ai peur de l'anesthésie générale. Je devrais le faire, c'est nécessaire mais maintenant, c'est peut-être trop tard. Je trouve que c'est mieux de faire cela lorsque l'on est jeune. Maintenant qu'est-ce que ça peut changer...", continue-t-il, défaitiste. Si Massimo Gargia semble si malheureux, ce n'est pas seulement à cause de son physique. Sur le plateau de Sophie Davant, il informe en effet que la femme qu'il aimait - et qui lui répétait tous les jours ô combien il était beau - est morte en 2008.
Même s'il apparaît abattu dans l'émission, le jet-setteur continue de parcourir le monde. Après quelques jours en Bulgarie pour l'anniversaire d'une amie et un voyage à Rio, il espère que son projet de théâtre, en Suisse, se réalisera. Il devrait jouer le rôle de Casanova... sur son lit de mort. Un sujet qui ne va peut-être pas lui remonter le moral.
Sarah Rahimipour