Avec Maxima des Pays-Bas, les moments sombres sont toujours suivis de radieuses éclaircies. Après son rapatriement d'une visite officielle en Chine et son hospitalisation forcée en raison d'une néphrite, la reine est à nouveau rayonnante comme un soleil. Et après avoir sacrifié au noir, dresscode incontournable, pour prendre part aux cérémonies du souvenir à Londres dimanche, en compagnie de Kate Middleton et Sophie de Wessex, ses tenues colorées ont pris le relais.
Mercredi 11 novembre, habillée dans des tons d'automne (pantalon marron, haut lie-de-vin), l'épouse du roi Willem-Alexander portait à nouveau sa casquette d'ambassadrice spéciale de l'ONU pour la finance inclusive pour le développement (UNCDF) à l'occasion de l'ouverture d'une conférence économique à Amsterdam, baptisée "Doing business in fragile states" (Faire des affaires dans les états fragiles). Les participants de ce rendez-vous, chercheurs, entrepreneurs ou encore étudiants, avaient l'occasion d'y aborder sous différents angles (services bancaires, diplomatie, etc.) les éventuels freins à l'esprit d'entreprise dans les pays en situation précaire.
Le lendemain, la reine Maxima basculait dans le domaine de la santé, chargée d'inaugurer à Nimègue les trois nouveaux blocs opératoires nec plus ultra de l'hôpital universitaire Radboud. Ravissante en robe rose poudré, coiffée en revanche d'un bibi plutôt particulier, la sémillante quadragénaire a fait une arrivée nettement plus remarquée que lors de son admission, souffrante, deux semaines plus tôt à l'hôpital Bronovo de La Haye. Souriante, elle a découvert avec intérêt les nouvelles installations et s'est fait expliquer comment ces salles d'opération superéquipées, intégrant tous les maillons du diagnostic au traitement et à la recherche, vont faire progresser la prise en charge des patients. Juste avant, elle avait pu découvrir dans le centre de technologie médicale de l'université quelques innovations prometteuses en termes de robotique médicale, imagerie, etc.