Bien avant de se fiancer à l'un des célibataires les plus convoités du Royaume-Uni (son mariage avec le prince Harry est prévu pour le printemps 2018), Meghan Markle était une jeune femme comme toutes les autres ou presque, tentant désespérément de percer à Hollywood.
Avant de décrocher l'un des rôles principaux dans la série Suits en 2011, show qu'elle vient officiellement de quitter pour se consacrer à sa nouvelle vie royale, la belle Américaine de 36 ans a longtemps cherché sa place, enchaînant les castings ingrats et essuyant souvent des refus. En cause ? Son physique, pourtant très avantageux, qui était souvent la cible de critiques.
En 2015, l'ex-interprète de Rachel Zane avait écrit un article pour Darling magazine, évoquant ses difficultés à s'adapter aux exigences d'une industrie hollywoodienne sexiste et parfois raciste. "J'étais au début de ma vingtaine, j'essayais encore de comprendre beaucoup de choses et j'essayais de trouver ma valeur dans une industrie qui vous juge sur tout ce que vous n'êtes pas, contre tout ce que vous êtes. Pas assez mince, pas assez jolie, pas assez exotique, tout en étant trop mince, trop exotique et trop jolie le jour d'après", avait-elle confié.
Ce moment a été un déclic
C'est finalement une rencontre déterminante avec une directrice de casting, April Webster (Alias, Lost, Mission Impossible III, Star Wars : Le Réveil de la Force), qui lui a permis d'"ouvrir les yeux" et de gagner en confiance. "Je ne l'avais jamais rencontrée auparavant et à mon tout premier casting avec elle, elle m'a arrêtée en plein milieu de la scène et m'a simplement dit : 'Vous devez savoir que vous vous suffisez à vous-même'. Ma réaction a été de sourire, de sourire beaucoup. Peut-être que cela empêcherait les larmes de couler. Ce n'aurait pas eu d'importance, parce qu'elle me voyait. Elle a vu tout ce doute en moi qui rayonnait à travers l'autobronzant et l'excès de blush. (...) Ce moment, pour moi, a été un déclic", avait-elle ajouté.
La même année, celle qui est née d'une mère afro-américaine et d'un père irlando-hollandais avait partagé un témoignage similaire dans l'édition britannique du magazine Elle. "Je n'étais pas assez noire pour les rôles de noire et je n'étais pas assez blanche pour les rôles de blanche, me laissant au milieu d'un spectre comme un caméléon ethnique incapable d'avoir un job", avait-elle écrit. Par la suite, elle a toutefois été capable de faire ses preuves durant sept saisons dans l'une des séries les plus regardées du petit écran. Avant de rencontrer son prince charmant...