Alors que l'opération "Il faut sauver le soldat Meghan Markle", entre la mobilisation de députées britanniques et les efforts en coulisses de Kate Middleton pour arrondir les angles, prend corps, la principale intéressée a mis ses états d'âme personnels de côté pour apporter son soutien à des femmes en situation de fragilité : la duchesse de Sussex a assisté au cours de la semaine du 28 octobre 2019 à l'inauguration d'une nouvelle boutique de Luminary Bakery.
Après s'être rendue plus tôt cette année à Hackney dans la toute première boutique de l'enseigne de boulangerie solidaire, qui emploie des femmes au parcours de vie difficile (abus, pauvreté, marginalisation, trafic...) et les dote de compétences pour leur permettre de s'épanouir, l'épouse du prince Harry avait décidé d'intégrer Luminary Bakery à la liste des "forces du changement" ("#ForcesForChange") qu'elle mettait à l'honneur dans le numéro de septembre du Vogue UK dont elle était la rédactrice en chef invitée et avait par suite été invitée à l'ouverture du second établissement, dans Camden, qui doit permettre de multiplier par quatre le nombre de femmes bénéficiaires.
Sans doute dans un souci de protéger Meghan et de préserver l'intégrité de cette rencontre, sa visite n'avait pas été annoncée publiquement à l'avance et n'a été dévoilée qu'a posteriori, lorsque le compte Instagram officiel dédié à ses activités et celles d'Harry, @SussexRoyal, en a dévoilé les images cependant que le quotidien The Daily Telegraph publiait le reportage de sa journaliste dépêchée sur place. Une courte vidéo la montre arrivant tout sourire dans la boulangerie, en blue jeans et t-shirt (de la marque With Nothing Underneath), puis joviale avec les femmes présentes et volontaire pour mettre la main à la pâte après avoir enfilé un tablier - scène qui rappelle ses précédents engagements avec la cuisine commuautaire Hubb, une initiative également "matriarcale" -, avant de couper un gâteau assez monumental dans une ambiance bon enfant.
Ereintée par la pression médiatique et un traitement qu'elle juge injuste, comme elle l'a elle-même exprimé, visiblement affectée, dans le documentaire diffusé en octobre à propos de son voyage officiel en Afrique avec le prince et leur fils Archie peu auparavant, la duchesse de Sussex semblait particulièrement bien placée pour parler avec ces femmes avec lesquelles la vie n'a pas été tendre et a discuté avec elles sans filtre, en toute intimité. "Nous avons pris cette habitude de vouloir tout tout de suite, de nos jours. Il y a une culture de la satisfaction immédiate. Mais nous ne sommes pas des objets mécaniques qu'il faudrait réparer. On est des créatures blessées qui ont besoin de guérir, et cela demande du temps", a-t-elle ainsi partagé avec une certaine Tanya, en larmes en lui parlant des cicatrices qu'elle gardera à vie sur le visage depuis ce jour de 2016 où son ex-compagnon violent l'a poignardée à plusieurs reprises. Une réflexion qui, très vraisemblablement, fait écho à son expérience personnelle et aux difficultés et à la vulnérabilité qu'elle éprouve actuellement dans son rôle de personnalité publique.
Nos espoirs, nos peurs, nos insécurités sont les mêmes
A la journaliste Bryony Gordon, la reporter du Daily Telegraph, elle a aussi confié ses impressions sur la valeur de la solidarité féminine : "Je crois que quand vous enlevez toutes les couches supérieures, en tant que personnes et tout particulièrement en tant que femmes, nous pouvons trouver une connexion profonde avec l'autre ainsi qu'une compréhension mutuelle. Nos vies ont beau être différentes, nos parcours, nos expériences, variés, mais il me semble que dans ces moments de connexion, il devient extrêmement clair que nos espoirs, nos peurs, nos insécurités, les choses qui nous agacent, eh bien ce sont en très grande partie les mêmes. Et il y a du réconfort dans cela." La journaliste britannique note également que la duchesse lui a expliqué ne pas chercher à ce que les gens l'aiment, mais à ce qu'ils l'entendent lorsqu'elle s'exprime sur des sujets qui lui tiennent à coeur, comme la santé mentale. Et si elle se dit consciente qu'ils ont des attentes dès qu'elle se présente quelque part, elle souhaite qu'ils soient tout simplement "gentils et détendus".
Privée temporairement de son mari Harry, parti au Japon assister à la finale de la Coupe du monde de rugby opposant l'Angleterre à l'Afrique du Sud, Meghan se prépare avec son petit Archie à suivre dimanche la rencontre à la télévision, avec son petit Archie (6 mois) qu'elle a prévu d'habiller d'un body aux couleurs du XV de la Rose. Qu'on n'aille pas dire qu'elle ne fait pas tout son possible pour s'intégrer !