Elle a beau avoir gardé son titre de duchesse de Sussex, l'épouse du prince Harry risque de devoir renoncer à son passeport britannique. À en croire les informations du Sun publiées le 25 janvier 2020, Meghan Markle aurait abandonné les démarches administratives pour devenir une citoyenne britannique. Un processus long et fastidieux de cinq ans, qu'elle avait initié peu de temps après son mariage royal en mai 2018.
Cette marche arrière serait directement liée à la décision des Sussex de partir vivre au Canada pour mener une vie plus paisible avec leur fils Archie (8 mois). Même s'ils ont affirmé leur intention de partager leur temps entre l'Amérique du Nord et l'Angleterre, en gardant leur Frogmore Cottage de Windsor, l'absence prolongée du prince Harry et Meghan Markle complique la demande de naturalisation de l'ex-actrice américaine.
Tout candidat à la nationalité britannique doit en effet passer au minimum 270 jours au Royaume-Uni, durant les trois ans qui précèdent la demande, dont 90 jours la dernière année : "S'il y a eu une période au cours des deux premières années et demie durant laquelle ils n'ont pas vécu ensemble au Royaume-Uni, le gouvernement indique qu'il doit y avoir une bonne raison à cela", a expliqué un avocat spécialiste de l'immigration au tabloïd.
À peine les Sussex avaient-ils annoncé leur désir de prendre leurs distances avec la monarchie, le 8 janvier dernier, que la duchesse était repartie à Vancouver pour y retrouver son fils Archie. C'est seul que le prince Harry a donc géré la crise du Megxit avec la reine, son père le prince Charles et son frère le prince William. Finalement la monarque de 93 ans a accepté que son petit-fils chéri devienne indépendant financièrement, à condition de renoncer à sa rente royale et à son titre d'altesse royale.