Les relations des Sussex avec la famille royale semblaient en voie d'amélioration, mais rien n'est moins sûr... Le 7 mars 2021, la chaîne américaine CBS diffusera l'interview vérité du prince Harry et Meghan Markle avec Oprah Winfrey. Un entretien enregistré depuis la Californie, dans lequel le couple reviendra sur son départ de la monarchie il y a maintenant un an. Un épilogue qui prend finalement la forme d'un règlement de compte entre deux continents.
Dans une bande-annonce sur fond de musique dramatique dévoilée cette semaine, Oprah Winfrey interroge la duchesse de Sussex sur ce que peuvent penser Buckingham et la famille royale de cette prise de parole télévisée : "Je ne sais pas comment ils pourraient s'attendre qu'après tout ce temps nous puissions tout simplement garder le silence, si la Firme joue un rôle actif dans le fait de colporter des mensonges sur nous." Un lourd sous-entendu qui ne risque pas d'apaiser les tensions avec le palais, ravivées depuis les nouvelles accusations de harcèlement qui pèsent sur l'ex-actrice depuis quelques jours.
A en croire une source du Daily Mail citée le 4 mars, Meghan Markle tiendrait notamment pour responsables l'équipe administrative de son beau-père le prince Charles et sa femme Camilla, ou encore celle du prince William et Kate Middleton, pour certaines des rumeurs la concernant dans la presse. L'épouse du prince Harry aurait le sentiment que ces employés royaux, répartis entre Kensington Palace, Buckingham et Clarence House, auraient transmis aux médias certaines histoires négatives à son sujet.
La source du tabloïd mentionne notamment la rumeur selon laquelle Kate Middleton aurait fini en pleurs pendant les essayages de sa fille Charlotte avant le mariage des Sussex ou encore la dispute présumée entre Harry et Angela Kelly, l'habilleuse de la reine Elizabeth, en ce qui concerne la tiare de Meghan pour ses noces. Les Sussex estimeraient "que les hommes en costumes gris étaient obsédés par l'idée de les détruire" lorsqu'ils étaient des membres actifs de la famille royale, entre 2018 et 2020.
Difficile de s'y retrouver entre toutes ces rumeurs autour du prince Harry et Meghan Markle, ravivées le 2 mars par un article du Times révélant une plainte pour harcèlement contre la duchesse, formulée par son ancien secrétaire de communication Jason Knauf, en octobre 2018. Il aurait dénoncé le comportement abusif de l'ex-actrice américaine en affirmant qu'elle aurait viré deux assistants et sapé la confiance d'un troisième membre du personnel.
Mercredi, Buckingham a réagi en se disant "très préoccupé" par cette affaire : "Notre équipe de ressources humaines examinera les circonstances relevées dans l'article. Les membres du personnel impliqués à l'époque, y compris ceux qui ont quitté la Maison royale, seront invités à participer pour voir si des leçons peuvent être tirées. A croise le Daily Mail, une dizaine d'employés seraient prêts à témoigner de leur expérience désagréable avec les Sussex...
Auprès du Times, les avocats des Sussex ont dénoncé "une campagne de dénigrement calculée basée sur une désinformation trompeuse et nuisible", lancée à quelques jours seulement de l'interview événement de Meghan et Harry. Dans un communiqué relayé par plusieurs médias, dont People, un porte-parole du couple a ajouté que "la duchesse est attristée par ces dernières attaques sur son comportement, d'autant plus qu'elle a elle-même été victime de harcèlement et qu'elle est profondément engagée à soutenir ceux qui ont subi douleur et traumatisme". Une tempête médiatique dans laquelle la mère d'Archie (21 mois) peut notamment compter sur le soutien de sa discrète meilleure amie, qui a pris sa défense dans un rare message posté sur Instagram.
Marine Corviole