Confinée sur une île en Bretagne, Mélanie Laurent s'est livrée à de rares confidences sur sa vie privée au cours d'une interview avec les journalistes du magazine Marie Claire. L'actrice de 43 ans a profité de ce confinement pour revenir à l'essentiel et surtout s'occuper de ses enfants Léo et Mila. "J'ai construit une cabane, j'ai improvisé des sketchs pour faire marrer mes gosses, j'ai aidé mon fils à faire ses devoirs tout en réalisant qu'en maths, je n'avais même pas le niveau CP et que maîtresse est un métier qui force le respect !" confie-t-elle avec humour.
J'ai été élevée dans la douceur et dans la bienveillance
Durant cette période difficile, Mélanie a trouvé de l'apaisement et du réconfort dans la nature et auprès des siens, la famille ayant toujours été pour elle une "valeur refuge". "J'ai la chance d'être née dans une famille où l'écologie compte. (...) J'ai été élevée dans la douceur et dans la bienveillance par des humanistes et je ne me suis jamais coupée d'eux." Par ailleurs, Mélanie confie que cette période a été marquée par la maladie : "J'ai la chance aussi que mes grands-parents aient encore toute leur tête - mon grand-père de 93 ans, d'ailleurs, a contracté le coronavirus et y a survécu - chapeau !", indique-t-elle, soulagée et admirative de son aîné.
Je n'ai pas envie que la Terre vibre à nouveau de toutes nos absurdités !
Une grande famille unie et soudée autour de valeurs fortes pour laquelle l'actrice du film Je vais bien ne t'en fais pas éprouve beaucoup de gratitude. "Je viens d'une famille résiliente, c'est une force surtout en des temps pareils, où notre société dans son ensemble va devoir faire preuve de beaucoup plus de résilience à tous points de vue."
Nostalgique de cette période de calme qui invite à se recentrer sur soi, Mélanie révèle regretter presque déjà son confinement, mais espère voir éclore un monde meilleur. Depuis longtemps consciente des enjeux et problématiques écologiques de notre ère, elle déclare : "Je n'ai pas envie que la Terre vibre à nouveau de toutes nos absurdités ! J'espère que nous allons tendre l'oreille et être à l'écoute de la détresse de la nature..."