Mélanie Laurent, son frère est son attaché de presse : "Il ne me trahira jamais"

C'est devant la caméra qu'on retrouvera Mélanie Laurent au cinéma. Après le succès public et critique de sa coréalisation, le documentaire Demain, l'artiste française de 33 ans joue dans le drame familial Éternité de Tran Ahn Hung avec Audrey Tautou et Bérénice Bejo. Elle a accepté de se confier pour le magazine Psychologies dont elle fait la couverture. L'occasion d'éclaircir certains points comme sa confiance en elle ou encore sa famille.

Mélanie Laurent est très famille. Elle insiste d'ailleurs sur l'ambiance bienveillante dans laquelle elle a vécu son enfance et qui lui a permis de développer une certaine confiance en elle et dans la vie. Ce qui ne l'a toutefois pas empêchée d'être très affectée par "la violence, la tension, les gens compliqués qui cherchent l'embrouille" : "C'est peut-être, si j'ose dire, la contrepartie des enfances heureuses : quand on s'est toujours sentie très protégée et qu'on se retrouve confrontée à la dureté des relations, c'est compliqué."

Avec sa mère, la comédienne et réalisatrice est dans la confidence, avec son grand-père, la relation est plus pudique, ils s'écrivent des lettres pour se dire les choses. Son frère, enfin, est son attaché de presse : "Parce qu'en tant que grande soeur, c'est longtemps moi qui l'ai protégé. J'aime l'idée qu'aujourd'hui, ce soit lui qui s'occupe de moi. Et parce que j'ai une confiance absolue en lui. Lui, il ne me trahira jamais, parce que je sais où il habite et que je connais ses parents [rires]."

Confiante en elle, sereine et bien entourée, Mélanie Laurent continue pourtant de douter. Et le bashing qu'elle a subi il y a deux ans et qui coïncidait avec son omniprésence dans les médias ne l'a pas laissée indemne : "Me savoir accusée d'excès de confiance a été d'une violence inouïe." Tout n'est pas si simple dans la vie de la jolie blonde qui révèle aussi être insomniaque. L'hypnose l'a aidée pendant un temps, mais depuis le tournage de son film, le problème a recommencé.

Pas un mot sur son couple, en revanche. On sait qu'elle est la maman d'un petit Léo (3 ans), qui apparaît dans son documentaire Demain et qui est la raison pour laquelle elle a tenu à faire un film sur des solutions environnementales et écologiques. Elle remarque que son fils, libre et créatif comme tous les enfants, change depuis qu'il est en contact avec d'autres petits : "Il commence à se préoccuper de l'avis des autres, de la rivalité." Elle-même scolarisée dans un collège alternatif (Decroly, à Saint-Mandé) – et qui a vécu cette période comme une parenthèse enchantée dans sa scolarité difficile – se demande si elle devrait choisir cette voie pour Léo. "D'un côté, je me dis que oui, évidemment, et je ferai en sorte qu'il reste le plus longtemps possible dans ce circuit éducatif. D'un autre côté, je me demande s'il ne serait pas plus intéressant de l'inscrire dans une école classique et de me battre en tant que mère pour que les choses changent. Ce serait plus instructif pour lui : je veux lui apprendre l'importance de ne pas être d'accord."

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Psychologies du mois de juillet-août