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Mélanie Laurent a le plaisir de défendre la sortie de son deuxième long métrage, Respire, après avoir reçu un accueil chaleureux au Festival de Cannes (son oeuvre était présentée dans la section parallèle de la Semaine de la critique). Multipliant les interviews où elle revient sur son bonheur d'artiste, mais également sur les moments difficiles de sa jeunesse, l'actrice et réalisatrice se veut épanouie, au côté de l'homme qui a pansé ses blessures (un technicien de cinéma dont elle tait toujours scrupuleusement le nom), et avec leur enfant, le petit Léo, 1 an déjà. Pour Version Femina, elle se livre sur son rôle de mère.
Mélanie Laurent explique avoir eu une enfance très heureuse, "le problème, c'est qu'on n'est pas du tout préparé à la violence de l'extérieur". Désormais maman, elle se penche sur le sujet en détails : "Avec mon fils, je me suis aussi posé beaucoup de questions sur son éducation. C'est compliqué de savoir. Est-ce que je le protège ou pas ? Dès qu'il y a un bruit très fort, il sursaute. Pourtant, il a voyagé, je l'ai emmené partout. Il n'est pas dans une espèce de bulle ! Il paraît que tout se construit entre 0 et 3 ans. Il ne se souviendra évidemment pas de ces trois années, mais s'il souffre pendant sa petite enfance, il souffrira plus tard. Et s'il est très heureux pendant ces années, ça ressortira plus tard aussi. C'est donc crucial. Même si l'angoisse est là, j'essaie de me baser sur d'autre choses : par exemple, tant qu'il se marre le matin au réveil, je n'ai aucune inquiétude."
La violence du monde extérieur, Mélanie Laurent la connaît, entre autres, à travers les critiques voire attaques qu'elle a reçues durant 2011, année où elle était très (trop ?) active, dans le cinéma, en musique et en mode. Si elle admet avoir été trop présente et que cela pouvait agacer, on peut se demander ce qu'elle pense de la vidéo qui a fait récemment surface : il s'agit d'une vidéo compilant des passages de ses interviews dont le montage (malhonnête pour certains) la révèle très égocentrique.
Ce qui est certain, c'est qu'elle veut que son fils ait conscience du monde qui l'entoure et le protège. C'est pour lui qu'elle a coréalisé avec Cyril Dion, de l'ONG Colibris, le documentaire Demain sur des initiatives écologiques prises aux quatre coins du monde : "Je l'ai fait pour mon fils. C'est utile d'aller sur le terrain et de rencontrer les gens. (...) Après, c'est peut-être mon éducation mais je ne supporte pas l'inertie." Laisser un héritage d'espoir à son enfant, comme elle le confiait plus tôt au Parisien Magazine, voilà sa mission.
Mélanie Laurent, qui a réalisé un court pour le parfum Love Story de Chloé avec Clémence Poésy sur une chanson de Vanessa Paradis, vient de tourner dans Boomerang avec Laurent Lafitte. Elle se penche déjà sur son troisième long métrage, une adaptation de Plonger de Christophe Ono-dit-Biot, récompensé par le prix roman de l'Académie française.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Version Femina, supplément du Journal du dimanche du 9 novembre
Respire, en salles le 12 novembre
Mélanie Laurent explique avoir eu une enfance très heureuse, "le problème, c'est qu'on n'est pas du tout préparé à la violence de l'extérieur". Désormais maman, elle se penche sur le sujet en détails : "Avec mon fils, je me suis aussi posé beaucoup de questions sur son éducation. C'est compliqué de savoir. Est-ce que je le protège ou pas ? Dès qu'il y a un bruit très fort, il sursaute. Pourtant, il a voyagé, je l'ai emmené partout. Il n'est pas dans une espèce de bulle ! Il paraît que tout se construit entre 0 et 3 ans. Il ne se souviendra évidemment pas de ces trois années, mais s'il souffre pendant sa petite enfance, il souffrira plus tard. Et s'il est très heureux pendant ces années, ça ressortira plus tard aussi. C'est donc crucial. Même si l'angoisse est là, j'essaie de me baser sur d'autre choses : par exemple, tant qu'il se marre le matin au réveil, je n'ai aucune inquiétude."
La violence du monde extérieur, Mélanie Laurent la connaît, entre autres, à travers les critiques voire attaques qu'elle a reçues durant 2011, année où elle était très (trop ?) active, dans le cinéma, en musique et en mode. Si elle admet avoir été trop présente et que cela pouvait agacer, on peut se demander ce qu'elle pense de la vidéo qui a fait récemment surface : il s'agit d'une vidéo compilant des passages de ses interviews dont le montage (malhonnête pour certains) la révèle très égocentrique.
Ce qui est certain, c'est qu'elle veut que son fils ait conscience du monde qui l'entoure et le protège. C'est pour lui qu'elle a coréalisé avec Cyril Dion, de l'ONG Colibris, le documentaire Demain sur des initiatives écologiques prises aux quatre coins du monde : "Je l'ai fait pour mon fils. C'est utile d'aller sur le terrain et de rencontrer les gens. (...) Après, c'est peut-être mon éducation mais je ne supporte pas l'inertie." Laisser un héritage d'espoir à son enfant, comme elle le confiait plus tôt au Parisien Magazine, voilà sa mission.
Mélanie Laurent, qui a réalisé un court pour le parfum Love Story de Chloé avec Clémence Poésy sur une chanson de Vanessa Paradis, vient de tourner dans Boomerang avec Laurent Lafitte. Elle se penche déjà sur son troisième long métrage, une adaptation de Plonger de Christophe Ono-dit-Biot, récompensé par le prix roman de l'Académie française.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Version Femina, supplément du Journal du dimanche du 9 novembre
Respire, en salles le 12 novembre