Brillant lors de sa dernière saison de Karting, Mick Schumacher, fils de la légende Michael Schumacher, franchit une nouvelle étape et s'engage en Formule 4. Un pas de plus dans ceux de son prestigieux géniteur...
À 15 ans, le jeune homme, témoin du terrible accident qui avait plongé son père dans un profond coma, va prendre le volant d'une Formule 4 au sein de l'écurie Van Amersfoort Racing. Ses premiers tours de piste, il les faisait du côté de Lausitzring en Allemagne, le 15 mars dernier.
C'est au sein du championnat ADAC que l'on verra évoluer le fils du Baron Rouge, aujourd'hui en pleine rééducation chez lui à Gland en Suisse, couvé par son épouse Corinna. Une saison estimée à 100 000 euros selon le quotidien Bild et qui débutera le 25 avril prochain. En attendant, le jeune homme multiplie les tours de piste pour se familiariser avec sa monoplace, causant quelques frayeurs à sa famille.
Sur le circuit du Lausitzring, Mick Junior a en effet perdu le contrôle de son bolide à plus de 160 km/h, terminant dans le gravier... sans la moindre blessure. Il n'en fallait pas plus pour faire réagir la presse allemande qui n'a pu s'empêcher d'associer son destin à celui de son père, dont la convalescence laisse planer le doute sur sa capacité à retrouver un jour toutes ses facultés. "Mick a un talent impressionnant et a montré de très bonnes performances. Malheureusement, tout le buzz autour de son nom célèbre ne l'aide pas en ce moment", a déclaré Norbert Haug, journaliste allemand et vice-président de Mercedes-Benz Motorsport.
"Le passage du karting à la monoplace est déjà suffisamment difficile comme ça, mais pour lui, compte tenu de son nom, il aura naturellement un poids supplémentaire sur ses épaules", déclarait pour sa part le quadruple champion du monde de F1, l'Allemand Sebastian Vettel lors d'un événement promotionnel organisé à Mönchengladbach, en Allemagne.
Des débuts qui inquiètent l'Allemagne, mais à relativiser toutefois, aucun pilote, même le plus expérimenté, n'étant pas à l'abri d'une violente sortie de route. N'est-ce pas, Fernando Alonso...