Michel Cymes n'a pas été épargné récemment. Lors d'une interview pour Le Parisien, certains de ses confrères l'ont vivement critiqués. Des déclarations auxquelles le médecin et chirurgien spécialisé dans l'ORL de 61 ans qui officie sur France Télévisions a répondu lors d'une interview pour Télé Pro.
"J'ai lu ça. François Baumann est venu dans Le Magazine de la santé et il ne m'a pas trouvé très agréable. C'est pour vous dire le niveau de sa réflexion. Si je dis n'importe quoi, c'est dommage, parce que les Français m'écoutent et m'aiment bien apparemment. Donc c'est vraiment catastrophique pour la santé en France. Quant à Monsieur Even, il est professeur et, chose exceptionnelle il a été radié du Conseil de l'ordre des médecins. Je vous laisse avec ces informations comprendre la crédibilité des propos", a confié l'animateur préféré des Français.
Pour rappel, dans son édition du 20 mars, Le Parisien avait donné la parole à des médecins. Si Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France, ou Patrick Goldstein, chef de service du Samu régional de Lille, l'ont encensé, ce n'était pas le cas de deux autres médecins. Le pneumologue Philippe Even a expliqué : "Michel Cymes dit souvent n'importe quoi. Ou alors il enfonce des portes ouvertes, comme quand il affirme qu'il faut manger raisonnablement et ne pas se goinfrer. Son discours est d'une grande banalité. Tout ce qu'il touche se transforme en argent, mais il n'y a pas un mot à garder. Je l'ai connu comme externe. À l'époque, il était vif et travaillait sérieusement. Aujourd'hui, il n'honore pas vraiment notre profession. Au contraire, il la dessert. (...) Un médecin, ça exerce dans un cabinet, pas sur un plateau de télévision."
De son côté, François Baumann, médecin spécialiste des pathologies liées au travail, estime que Michel Cymes ne donne pas une bonne image de la profession : "Cette façon qu'a Michel Cymes de se mettre en vedette et de faire le pitre déconsidère l'image médicale. Avec lui, un sujet sérieux devient un spectacle. (...) En poussant la vulgarisation jusqu'à l'extrême, il a franchi la ligne blanche. Fiction [dans Meurtres à..., NDLR], télé, radio, magazines, je suis lassé de l'entendre partout. Il en fait trop, tout ça me gêne, ce n'est pas le seul médecin au monde. Et peu importent les sondages de popularité, pour moi, ce n'est pas un gentil. (...) Il s'est montré agressif en me recevant sur le plateau."