C'est l'évènement de l'année 2024 dans le monde du sport et à entendre Michel Cymes, les Français feraient bien de s'en inspirer. En juillet prochain, Paris accueillera les Jeux olympiques d'été pour la deuxième fois de son histoire, 100 ans après leur premier passage dans la capitale. Le monde entier aura les yeux rivés sur Paris, mais les polémiques commencent déjà à arriver. Récemment, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a vécu un gros "couac" qui a beaucoup fait parler, mais la ville espère que la tenue de cette compétition permettra de générer beaucoup de choses positives en France, comme ce fut notamment le cas à Londres en 2012.
On le sait, le sport est bénéfique pour la santé et en ce sens, les organisateurs ont fait appel à Michel Cymes. "Tony Estanguet m'a demandé dès le début de travailler sur l'héritage, sur ce que les Jeux olympiques pourraient apporter à la France en matière de lutte contre la sédentarité et de l'inactivité physique", a expliqué le célèbre médecin dans l'émission Le Bon Dimanche Show, animée par Bruno Guillon, ce 10 décembre. Une très bonne nouvelle, mais à entendre l'homme de 66 ans, les Français sont encore très loin du compte dans ce domaine.
"Nous sommes dans un pays qui, sur le plan sanitaire, est catastrophique", assure-t-il, avant d'expliquer son point de vue : "L'Organisation mondiale de la santé a fait une étude sur l'activité physique des enfants et des adolescents dans 145 pays, nous sommes 119e... C'est un truc de fou !" Un chiffre particulièrement inquiétant à en croire celui qui a connu une reconversion totalement inattendue après la médecine et la télé. "Pour 80% des enfants, le seul sport pratiqué est à l'école", poursuit Michel Cymes sur RTL, avant d'insister sur le cas des plus jeunes : "Les gamins prennent du poids, l'obésité devient un vrai problème."
Un constat plus qu'inquiétant et Michel Cymes ne compte pas rester les bras croisés à ne rien faire. "On est dans un pays sédentaire, c'est-à-dire qu'on reste assis toute la journée. Inactif, on ne fait pas les 30 minutes d'activité physique quotidienne. C'est ça qu'on m'a demandé de faire passer comme message. (...) On va continuer à se battre pour que la France devienne un pays sportif si on peut, mais surtout un pays qui bouge, qui ne soit pas sédentaire, qui ne soit pas inactif", conclut le médecin. Un terrible diagnostic qu'il est déterminé à faire changer dans les prochains mois !