






Elle a beau approcher la soixantaine, cap qu'elle franchira le 30 septembre prochain, Monica Bellucci reste l'incarnation du glam, de la beauté et de la classe. Mais l'ex de Vincent Cassel, désormais en couple avec Tim Burton, l'un des réalisateurs les plus connus d'Hollywood, n'a pas toujours eu le monde à ses pieds. Ses débuts ont été quelque peu chaotiques, notamment d'un point de vue sentimental. Quant à la suite de sa carrière, elle n'a pas été sans heurts, ni sans surprises... Alors qu'on la retrouve ce mercredi 12 juin sur les écrans dans le film Paradis Paris, voici la face cachée de Monica.
Claudio Basso n'est pas resté dans les mémoires. C'est pourtant lui, le premier, qui a eu la chance de convoler avec la sublime Monica Bellucci. Ce photographe de mode franco-italien est né à Paris en 1959, mais c'est aux Etats-Unis, où il part travailler pour l'agence Ford Models à la fin des années 80 qu'il rencontre sa future femme. La belle Italienne a alors déjà dix ans de carrière derrière elle. Après Milan, elle vit désormais très confortablement à New-York. Elle pose pour des publicités de grandes marques et rêve de devenir actrice. C'est le coup de foudre. Le photographe et son modèle vivent trois ans ensemble avant de se marier. La noce se déroule à Monte Carlo en 1990. Hélas, l'union sera de courte durée. Quelques mois seulement après, ils se séparent ! Un échec sentimental sur lequel Monica ne reviendra que bien plus tard et de façon très laconique. Interrogée en 2014 par le quotidien transalpin, Corriere della Sera, elle n'aura pour lui que cette dizaine de mots : "On s'est laissés au bout de six mois. Une déception." Fin de l'histoire.
En cette année 1989, à 54 ans, Alain Delon, dont la fille Anouchka Delon a récemment publié une photo saisissante, est au sommet de sa gloire. Monica, elle est un modèle déjà très en vue. La marque de fourrure Annabella décide de les réunir pour un spot publicitaire. On y aperçoit le comédien français, en apparence seul dans une villa italienne. Mais dans la chambre à coucher, sous une nuisette de soie légère, une jeune femme, incarnée par Monica Bellucci, dort. Le Guépard la laisse à ses songes, referme la porte et trouve dans le salon un manteau en fourrure de lynx qui appartient à la belle... Pour les besoins du tournage, la légende du cinéma français, qui se bat désormais contre un cancer, et le mannequin prendront des poses très sensuelles qui seront immortalisées sur ces rares photos que nous vous invitons à découvrir...

Le calendrier Pirelli est tellement connu qu'on en oublierait presque l'industrie d'origine de la marque italienne : la fabrication de pneumatiques. Mais c'est plutôt pour la plastique de ses célèbres modèles qu'il est connu depuis plus d'un demi-siècle. Comme Eva Herzigova, Nastassja Kinski, Naomi Campbell ou Cindy Crawford, ou dernièrement, Laeticia Casta qui a posé nue, Monica Bellucci, immortalisée par le photographe Richard Avedon, va dévoiler ses courbes affolantes dans les pages du prestigieux almanach en 1997. Elle renouvellera l'expérience, seins nus dans le calendrier du magazine italien Max, en 1998 et sera de nouveau à l'honneur dans l'édition érotique que confectionne GQ en 2001.
Ceux qui ont vu le film ne l'ont sans doute pas oubliée. En 2002, sort Irréversible, du remuant Gaspard Noé. L'histoire, celle d'une femme incarnée par Bellucci, violée par un malfrat que poursuivent le compagnon de la victime, joué par Vincent Cassel, et son ex, qu'incarne Albert Dupontel. Il n'est qu'à voir les réactions qu'il a provoquées lors de sa première diffusion en marge du Festival de Cannes, pour cerner l'objet. Selon le Parisien, 200 spectateurs auraient quitté la salle avant la fin du film qui aurait déclenché des crises de nerf et des évanouissements. Rejets horrifiés pour les uns devant ce produit scandaleux, applaudissements pour d'autres un tel ovni cinématographique. La cause principale d'un tel émoi réside dans une scène de viol de 9 minutes dont Alex, le personnage jouée par Monica Bellucci est la malheureuse héroïne, filmée en continu dans un sordide couloir de métro. Un moment de cinéma indélébile, insoutenable, insupportable pour beaucoup. "Sans doute le rôle le plus difficile que j'ai joué, avait analysé dix-huit ans plus tard l'actrice dans les pages du Journal du Dimanche. Concernant la scène d'agression, éprouvante, j'ai répété tellement de fois que j'ai fini par l'appréhender comme une chorégraphie. Tout était au millimètre près, je connaissais chaque mouvement par coeur. Je l'ai interprétée de manière complètement détachée" ...et plusieurs fois puisque la scène nécessitera quatre prises. "Aujourd'hui, quand je revois la scène à l'écran, je ne tiens pas. Je baisse les yeux", avait avoué son interprète au magazine Première.
C'est une surprise dont le festival du film de Dinard se serait bien passé. Une note de frais de 28 000 euros qu'aurait laissée Monica Bellucci lors de sa venue en tant que présidente en 2018. Si la star avait accepté de participer à titre gracieux, ses frais de maquillage et de coiffure ne l'étaient visiblement pas. C'est la mairie qui avait réglé la note. Pas de chance, en cette même année l'actrice est dans le collimateur du fisc français qui la soupçonne de s'être soustrait à l'impôt en s'établissant à Londres entre 2010 et 2013. Par ailleurs, elle est aussi accusée par le site d'information Gotham City, cité par Mediapart, de détenir "un coffre-fort et plusieurs comptes dans une banque suisse, dont au moins une partie serait liée à une société-écran immatriculée aux îles Vierges britanniques". Enfin, toujours selon Mediapart, elle n'aurait pas réglé des arriérés d'impôts qu'elle devait suite à un accord amiable qu'elle aurait conclu avec le fisc français en 2016, après un contrôle fiscal. L'avocat de la star avait expliqué que sa cliente ne résidait pas en France à cette époque-là. Quant à Monica Bellucci, elle avait publié un démenti, dénonçant des "informations aussi malveillantes que foncièrement erronées relayées par certains médias sur ma situation fiscale ". Elle avait conclu : " Bien que mes activités professionnelles s'exercent pour l'essentiel hors de France, j'ai choisi la résidence française. À ce titre, je paie mes impôts en France (...) Je suis entièrement à jour de mes obligations vis-à-vis de la France."