Muriel Robin© Angeli
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Les choses vont bien professionnellement pour la comédienne Muriel Robin. Nicolas Bedos a écrit pour elle son rôle dans le téléfilm Folie Douce (ce 8 mars à 20h45 sur TF1), elle s'est faite remarquer avec son rôle bouleversant dans Mourir d'aimer et elle s'épanouit sur scène dans Les Diablogues. Pour couronner le tout, l'artiste s'apprête à être promue au titre de la Légion d'honneur le 10 mars. Malgré tout ce bonheur, malgré sa relation au beau fixe avec sa compagne Anne Le Nen, Muriel possède ses blessures. Dans le journal France-Soir, elle se confie pour une interview-vérité.
Elle revient sur son "burn-out" - sur lequel elle s'est expliqué chez Laurent Ruquier -, qui avait fait beaucoup de bruit il y a trois ans, un état qui a provoqué "un épuisement émotionnel et la perte de toute estime de soi", lit-on dans le quotidien. Pour s'en sortir, il fallait qu'elle pense à elle, qu'elle soit égoïste : "Il ne faut plus faire semblant et enlever tout ce qui ne convient pas, les gens, les objets, les projets. En gros arrêter de vouloir que tout fonctionne. Par exemple, j'ai cessé de fumer. Je n'ai plus besoin de cette petite mort."
La maladie est une question qui la touche mais ne la hante pas. Sa mère est décédée de la maladie d'Alzheimer, une souffrance qui est héréditaire, mais cela n'entraîne pas Muriel à avoir peur constamment : "Si ça doit arriver, ça arrivera. [...] Je connais ma chance d'être en bonne santé. Encore récemment, des médecins ont décelé des métastases dans la colonne vertébrale d'une de mes amies. Elle a 47 ans ! Alors que faire à part pleurer ?"
Sereine aujourd'hui, elle se souvient de moments difficiles dans son travail : "Une comédienne a besoin d'être désirée. [...] Dans Les Visiteurs 2, j'ai été à chier ! Le metteur en scène [Jean-Marie Poiré] ne me désirait pas. Je remplaçais quelqu'un qu'il aimait [Valérie Lemercier]. J'ai été très malheureuse sur ce tournage et je me demande encore aujourd'hui pourquoi j'ai fait ce film !"
Beaucoup de chemin parcouru, aujourd'hui, Muriel se sent comme à 20 ans et cumule les projets !
Elle revient sur son "burn-out" - sur lequel elle s'est expliqué chez Laurent Ruquier -, qui avait fait beaucoup de bruit il y a trois ans, un état qui a provoqué "un épuisement émotionnel et la perte de toute estime de soi", lit-on dans le quotidien. Pour s'en sortir, il fallait qu'elle pense à elle, qu'elle soit égoïste : "Il ne faut plus faire semblant et enlever tout ce qui ne convient pas, les gens, les objets, les projets. En gros arrêter de vouloir que tout fonctionne. Par exemple, j'ai cessé de fumer. Je n'ai plus besoin de cette petite mort."
La maladie est une question qui la touche mais ne la hante pas. Sa mère est décédée de la maladie d'Alzheimer, une souffrance qui est héréditaire, mais cela n'entraîne pas Muriel à avoir peur constamment : "Si ça doit arriver, ça arrivera. [...] Je connais ma chance d'être en bonne santé. Encore récemment, des médecins ont décelé des métastases dans la colonne vertébrale d'une de mes amies. Elle a 47 ans ! Alors que faire à part pleurer ?"
Sereine aujourd'hui, elle se souvient de moments difficiles dans son travail : "Une comédienne a besoin d'être désirée. [...] Dans Les Visiteurs 2, j'ai été à chier ! Le metteur en scène [Jean-Marie Poiré] ne me désirait pas. Je remplaçais quelqu'un qu'il aimait [Valérie Lemercier]. J'ai été très malheureuse sur ce tournage et je me demande encore aujourd'hui pourquoi j'ai fait ce film !"
Beaucoup de chemin parcouru, aujourd'hui, Muriel se sent comme à 20 ans et cumule les projets !