En juin 2017, Natacha Polony recevait un courrier pour le moins fâcheux qui lui notifiait son licenciement d'Europe 1, où elle officiait depuis cinq ans et touchait un très beau salaire. Prise de court, la journaliste a donc attaqué la célèbre station de radio aux prud'hommes, réclamant plus de 800 000 euros. Deux ans et demi plus tard, la justice a tranché. D'après les informations de L'Express, l'ancienne polémiste d'On n'est pas couché a obtenu gain de cause.
Le juge départiteur du conseil des prud'hommes de Paris a pris son parti et a condamné Europe 1 à lui verser près de 400 000 euros. Un joli chèque qui comprend 137 000 euros d'indemnités de licenciement, 164 400 euros de dommages et intérêts, mais aussi 27 400 euros d'indemnité de requalification, 54 800 euros d'indemnité de préavis, 5 480 euros de congés payés afférents et enfin 1 500 euros de frais de justice. "Le droit a été rendu", a estimé son avocat, Me Philippe Gumery, sur Twitter. De son côté, Natacha Polony n'a pas réagi à la nouvelle. Depuis son départ forcé d'Europe 1, elle a pris les commandes de la rédaction du magazine Marianne et a fondé sa webtélé, PolonyTV.
Pour rappel, en 2017 Natacha Polony avait confié son étonnement face à son licenciement auprès de Puremédias. "Je m'explique difficilement cette décision. On discutait, on m'avait juste dit que la revue de presse allait continuer mais avec quelqu'un d'autre", déclarait-elle avant de faire part de son intention de mener cette affaire devant la justice. Patrick Cohen avait par la suite levé le voile sur son départ : "On jugeait que sa revue de presse ne répondait pas à la promesse d'une revue de presse telle qu'on l'imaginait, avait-il argumenté. C'était davantage éditorialisé et ça se présentait comme une opinion (...). Oui, on souhaitait une autre revue de presse que celle de Natacha Polony."