Mardi 10 mars, Nicolas Bedos sera le nouvel invité de l'excellente émission présentée par Marc-Olivier Fogiel, Le Divan, sur France 3. Connu pour son humour parfois grinçant, ses ouvrages et ses sketchs dans On n'est pas couché sur France 2, le maître de cérémonie des Molières 2015 a évoqué la difficulté que peut constituer pour lui le fait de porter le nom Bedos, ses TOC mais aussi sa relation fusionnelle avec sa mère.
C'est en regardant des images de la dernière représentation du dernier spectacle de son père Guy Bedos, La Der des der, que le dramaturge de 34 ans a évoqué son amour pour cet père qui n'a jamais hésité à l'emmener avec lui sur la route. "C'est toute ma vie, cet homme. Là, c'était la dernière. Je n'étais plus moi, j'étais un fils qui regarde son père faire la dernière fois quelque chose. Il m'a emmené partout lorsque j'étais petit. Je dormais sur les consoles des éclairagistes. C'était une vie délicieuse", se souvient-il avec amour et nostalgie. Puis, évoquant la difficulté de réussir à se démarquer d'un père aussi célèbre, le trentenaire ajoute : "Quand on a le nom que j'ai, il faut davantage exister."
Proche de sa famille, Nicolas Bedos parle également de son rapport très (trop ?) fusionnel avec sa mère - Joëlle Bercot, scénariste et auteur dramatique. "C'est un problème qui fait partie de ma vie", confesse-t-il. Après avoir indiqué que sa mère avait toujours mal vécu le fait qu'il se mette en couple, l'humoriste précise que leur relation s'est améliorée avec les années : à présent, elle redoute davantage l'idée qu'il ne s'épanouisse pas. Le cordon ombilical n'est pourtant pas près d'être coupé car Nicolas Bedos le sait, sa mère sera toujours dans les parages.
Comme il l'a déjà fait pour le magazine Psychologies, Nicolas Bedos a également évoqué ses très nombreux TOC qui lui ont et lui gâchent encore parfois la vie. "Mes TOC reviennent dans les moments de nervosité comme sur les tournages ou quand je dois monter sur scène. Notamment le TOC des chiffres. Tout se passait bien quand j'allais jusqu'au trois mais quand j'ai commencé à aller jusqu'à 3 et demi, ça a commencé à être difficile. Ça vous gâche une vie. Ça m'arrive encore de dire trois fois le même mot à la fin d'une phrase lors d'une interview."
Sensible, touchant et tourmenté... Nicolas Bedos est un parfait client pour Le Divan !