Il divertit des millions de Français chaque soir dans C'est Canteloup sur TF1 et chaque matin dans sa Revue de presque à 8h45 sur Europe 1, Nicolas Canteloup est un homme très occupé. Quand il ne fait pas rire téléspectateurs et auditeurs, c'est auprès de sa famille et de ses chevaux que l'imitateur trouve son équilibre. Très discret quand il s'agit d'évoquer sa vie privée, Nicolas Canteloup a tout de même accepté de lever en partie le voile sur sa vie de famille et sur son quotidien loin des caméras lors d'un entretien avec le magazine Psychologies.
S'il est satisfait de distraire 8 millions de Français en moyenne chaque soir sur TF1, l'humoriste a toutefois choisi d'élever ses enfants - dont il tait le nombre ! - sans télévision. "À la maison, je n'aime pas ; c'est un piège, un gouffre qui vous aspire et vous fait perdre votre temps. Surtout pour les enfants. (...) Éduquer des enfants est suffisamment compliqué comme ça pour ne pas y ajouter ces obstacles que sont la télé, Internet, les jeux vidéo ou le portable. Nos enfants n'ont rien de tout cela." Et d'ajouter sur sa vision de l'éducation : "Cela peut paraître radical, mais, comme ils ont été élevés de cette façon, ça ne leur pose aucun problème. Ils sont très épanouis. Quand ils rentrent, ils sont avec les chevaux. Je me sers de l'équitation pour les éduquer."
Concernant son métier - après en avoir expliqué la genèse, lorsqu'il avait 10 ans et qu'il s'amusait à reproduire les prestations de grands humoristes tel Thierry Le Luron devant la glace de sa salle de bain -, Nicolas Canteloup a révélé ce qui lui procurait le plus de plaisir : imiter face à l'original, surtout quand il s'agit d'un homme d'État. "C'est très jouissif ! Surtout quand il s'agit du président en fonction, comme cela m'est arrivé avec Sarkozy puis Hollande. L'avoir face à vous, qui vous écoute, c'est comme toréer le meilleur taureau... Si lui aussi se marre, si j'arrive à rassembler les rieurs et la victime, il n'y a rien de mieux !"
Une interview à découvrir en intégralité dans Psychologies n°341, juin 2014.