À l'instar de ses collègues du tout-Paris médiatique, l'imitateur Nicolas Canteloup (49 ans) est au repos. Toutefois, alors que sa rentrée n'est prévue que pour septembre, il a accepté de se confier au journal Le Parisien. Il y revient sur ses nouvelles voix et sur la polémique autour de son imitation de Bertrand Delanoë.
En septembre prochain, Nicolas Canteloup reviendra donc pour une neuvième saison de sa chronique intitulée Revue de presque sur Europe 1 avant de reprendre du service sur le petit écran dès octobre. L'imitateur a d'ores et déjà signé pour une troisième saison du programme humoristique Après le 20 Heures, c'est Canteloup, aux côtés de Nikos Aliagas sur TF1. S'il se satisfait du personnage de François Hollande, l'imitateur compte bien aussi surfer sur l'actualité liée aux élections municipales et notamment sur "le combat entre [Anne] Hidalgo et NKM [Nathalie Kosciusko-Morizet] pour la mairie de Paris". Impatient, Nicolas Canteloup confie qu'il va "se régaler" à l'idée de singer les voix de la candidate PS et de son adversaire de l'UMP.
D'ailleurs, Nicolas Canteloup a déjà commencé à s'entraîner à la radio pour capter la voix d'Anne Hidalgo, "un bon personnage féminin" selon lui. En revanche, cela s'avère plus difficile avec Nathalie Kosciusko-Morizet. "J'ai imité NKM une fois à la télé ; ce n'était pas super probant, mais je vais affiner un peu", explique-t-il. Nicolas Canteloup a bien raison de se réjouir de ce duel puisque les deux femmes ne se font pas de cadeaux et font parler d'elles pour diverses raisons. Dernièrement, Nathalie Kosciusko-Morizet s'est qualifiée elle-même "de tueuse" lors d'une interview accordée à NBC News. De quoi offrir du matériel de travail à Nicolas Canteloup.
L'imitateur va peut-être aborder de nouvelles voix mais cela ne devrait pas l'empêcher de continuer avec celles qu'il maîtrise et qu'il aime, à l'instar de celle de l'actuel maire de Paris : Bertrand Delanoë. Accusé de caricaturer l'édile et de flirter avec l'homophobie, l'imitateur se défend. "Effectivement, Delanoë trouvait que, dans le traitement de son personnage, on allait trop sur son homosexualité... Nous, on souligne le trait dans ce qui fait l'identité d'un personnage. Quand on caricature quelqu'un, ça peut l'agacer. Mais ça ne change rien à notre travail car on est dans notre rôle", argumente-t-il.
Thomas Montet