La photo est pour lui bien plus qu'un passe-temps, c'est une véritable passion. Jamais sans son appareil qu'il emmène partout avec lui, surtout lorsqu'il interviewe les plus grandes stars internationales pour son émission 50 min inside sur TF1 ou pour De quoi j'ai l'air sur Europe 1, Nikos Aliagas expose ses oeuvres sur les grilles du palais Brogniart, en plein Paris. Mais il n'est pas question de people pour L'Épreuve du temps, mais de personnes qui l'ont marqué. Comme ce vieil homme de 94 ans qu'il évoque dans les colonnes du Parisien ce mardi 17 janvier. "Je l'ai rencontré par hasard, près de la frontière entre la Grèce et la Turquie. Il avait connu toutes les guerres. (...) J'aime ces visages de parchemin. Et les mains ne trichent pas", confie-t-il au quotidien.
Très proche de sa famille, Nikos Aliagas était justement entouré de certains des siens pour le vernissage de son exposition qui s'est déroulée dans la soirée du lundi 16 janvier. Harula Aliagas, sa maman, avec qui il a posé très complice, et sa soeur Maria. Certains de ses plus fidèles amis sont également venus le soutenir : Sylvie Vartan, JoeyStarr, - dont les mains photographiés par Nikos sont exposées - Pierre Gagnaire, Christophe Beaugrand, Samuel Le Bihan, son collègue d'Europe 1 Thomas Sotto, Mickaël Landreau, Taïg Khris ou Armande Altaï avec qui il a longtemps travaillé à l'époque de La Star Academy. Également très proche des parents de Grégory Lemarchal, Laurence et Pierre Lemarchal, depuis plus de dix ans, Nikos Aliagas les a conviés au vernissage de son exposition. Ils ont retrouvé Patrick Fiori, qui a donné vie à une chanson inédite de leur fils, Pour mieux s'aimer, lors de la grande soirée hommage au jeune artiste parti trop tôt diffusée en direct le 7 janvier dernier sur TF1.
L'animateur star de la chaîne privée – choisi pour présenter le grand show Cette soirée-là, de M. Pokora samedi dernier – revient, pour Le Parisien, sur la toute première photo qu'il a réalisée, un cliché de ses parents. "Mon père m'avait offert un Instamatic Kodak parce que je prenais des photos imaginaires. Mes parents m'ont dit : 'Tu voulais nous garder jeunes.' Je crois que j'ai découvert qu'ils allaient vieillir en prenant cette photo enfant", se souvient-il avec émotion.
Quant à savoir pourquoi il se souhaite pas tirer profit de ses photos, alors qu'il pourrait les vendre, le passionné répond : "Pour moi, ce n'est pas du tout l'objet. (...) L'important, c'est que ma démarche soit considérée comme sincère."
L'exposition À l'épreuve du temps de Nikos Aliagas du 16 janvier au 17 février 2017.