Oscar Pistorius : Blessé en prison et hospitalisé... Deux versions différentes !

Samedi 6 août 2016, Oscar Pistorius, emprisonné pour six ans suite au jugement rendu début juillet pour le meurtre de sa petite-amie Reeva, a été transporté à l'hôpital pour une raison qui diffère selon les versions...

En effet, l'ex-athlète paralympique a passé la journée dans un hôpital privé après être tombé de son lit dans sa cellule de la prison de Pretoria, affirment à l'AFP les services pénitentiaires. "Il a été hospitalisé samedi après-midi après s'être blessé en tombant de son lit. Il est désormais de retour sous notre surveillance, dans l'aile médicale de la prison où il est habituellement incarcéré", a même précisé Singabakho Nxumalo, le porte-parole de l'établissement carcéral.

Oui, mais voilà : cette version est démentie par un détenu de la prison, lequel affirme que l'hospitalisation d'Oscar Pistorius n'a rien à voir avec une chute mais est plutôt liée à une tentative de suicide ! L'hebdomadaire sud-africain City Press relate, selon sa source, qu'il aurait tenté de se tailler les veines des poignets. "Nous ne pouvons pas confirmer cette information, ce ne sont que des spéculations", a déclaré M. Nxumalo, dimanche. Dans la foulée, le porte-parole du Département des services correctionnels, Manelisi Wolela, a ajouté : "Oscar Pistorius dément les spéculations d'une tentative de suicide. Par principe, nous ne pouvons discuter plus largement de la condition particulière d'un détenu." Du fait de son handicap aux jambes, Oscar Pistorius est installé dans une cellule aménagée et à l'écart des détenus violents.

Condamné en appel pour meurtre, il est de retour en prison depuis le 6 juillet et doit purger une peine de six ans. Selon le droit sud-africain, il est éligible à une libération conditionnelle après avoir purgé la moitié de sa nouvelle peine de prison, soit en 2019. Mais l'interminable saga judiciaire se poursuit puisque le parquet sud-africain a décidé fin juillet de faire appel de cette condamnation qu'il a jugée "scandaleusement trop clémente".

Thomas Montet