Samedi 3 janvier, Patrick Sébastien était l'invité de Thierry Ardisson sur le plateau de Salut les Terriens ! (Canal+). Venu faire la promotion de son autobiographie intitulée Même que ça s'peut pas ! (Editions XO), l'animateur s'est confié sur sa relation amoureuse avec Marie Myriam.
C'est bien avec la dernière chanteuse française à avoir gagné l'Eurovision en 1977 avec L'oiseau et l'enfant que le célèbre trublion a vécu une histoire d'amour. Comme nous l'écrivions il y a quelques années, le couple avait même failli se marier. Patrick Sébastien avait en effet offert une bague de fiançailles à la chanteuse... qui l'avait jetée dans les toilettes un jour de grosse colère. Cela marquera la fin de leur romance...
Une rupture très douloureuse pour Patrick Sébastien. "Je ne l'aimais pas fort au début mais après oui. J'étais dans cette période à la con où quand on a 25 ans on confond la possession avec l'amour. Et l'amour c'est pas ça", déclare-t-il dans le talk. Si l'animateur ne prononce pas le mot "suicide", Thierry Ardisson le fait et précise qu'après sa terrible tentative, Patrick Sébastien a connu tous les excès. "Vous dites : 'Je me suis pris au piège des lumières trop violentes, de l'amour trop fort, de la célébrité qui rend fou'", lit Thierry Ardisson. Une vie de débauche confirmée par le principal intéressé : "Après c'est un gala tous les soirs donc minimum une jeune fille tous les soirs, minimum, c'est un litre de whisky par jour..."
C'est grâce à Nana (Nathalie), sa femme, que Patrick Sébastien a finalement trouvé le bonheur et cela fait plus de 20 ans que le couple est ensemble.
Lors de cette interview particulièrement émouvante, Patrick Sébastien a également évoqué la mort de son fils, Sébastien, décédé en 1991dans un accident de moto. "Depuis sa mort je ne peux plus prendre le risque de ne pas m'endormir c'est pour ça que je me couche à 6h du matin", explique-t-il dans son autobiographie.
Quant à son émission Le Grand Bluff, il explique face caméra ce qui lui a inspiré ce programme : "C'est venu un an après la mort de mon fils. Ce soir-là j'étais dans une station service et j'ai vu s'arrêter un motard. Le mec a enlevé son casque, il avait des grosse moustaches, un gros pif et il est venu vers moi. Il m'a serré la main et m'a dit : 'J'ai su pour ton fils, je suis désolé'. Et moi dans ma tête je me disais désolé que ce ne soit pas toi. Désolé que tu ne fasses pas : j'enlève mon nez, mes moustaches, mes cheveux et papa je t'ai fait une bonne blague. Je me suis dit : 'Mais c'est ça le truc, je vais me déguiser, je vais faire croire aux gens que c'est quelqu'un d'autre'. Et la question que je me poserai toujours c'est qui m'a envoyé ce motard ?'"