En quatre ans, Pep Guardiola a fait de Barcelone une machine à gagner, accumulant pas moins de 14 titres avec le Barça, faisant de l'équipe catalane la référence mondiale en terme de football.
Mais au bout de quatre années passées sur le banc du Camp Nou à diriger le meilleur joueur du monde Lionel Messi, le futur papa Gerard Piqué et la moitié de l'équipe espagnole double championne d'Europe et du monde en titre, Ped Guardiola, de son nom complet Josep "Pep" Guardiola i Sala, a décidé de prendre une année sabbatique pour profiter de sa famille. Car diriger la meilleur équipe de l'histoire du football pour les plus grands fanatiques du Barça a privé le Catalan de nombreux moments en famille.
Les clés de la maison barcelonaise ont donc été confiées à son adjoint Tito Vilanova et la direction de New York a été prise. Celui qui est désormais l'ex-entraîneur du Barça y a posé ses valises avec sa femme Cristina Serra et leurs trois enfants, Màrius né en 2001, Maria le 28 Décembre 2003 et Valentina le 5 mai 2008. Coupé du foot, même s'il reconnaît suivre de loin les résultats du Barça, Pep Guardiola mène une vie de famille bien tranquille. La preuve ce 11 octobre 2012 où le jeune quadra était surpris accompagnant sa fille à l'école Maria. Le père et la fille affichait une belle complicité, le premier faisant rire aux éclats la seconde. Un bisous et un gros câlin plus tard, le papa laissait filer sa fille avant de reprendre le chemin de la maison...
Une maison où pourrait bien l'attendre prochainement Adriano Galliani mandaté par Silvio Belusconi, patron de l'AC Milan et à la recherche d'un entraîneur pour remplacer l'actuel Massimiliano Allegri, en grande difficulté en série A depuis les départs de Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic au PSG. Ils espèrent ainsi convaincre le Catalan de prendre la tête du club milanais. Un contrat de quatre ans assorti d'un salaire annuel de 6 millions d'euros attendrait Pep Guardiola dans la cité lombard. Pas sûr pour autant que l'homme soit prêt à quitter sa tranquillité new-yorkaise pour replonger dans le monde du ballon rond. Et être ainsi privé des sourires de ses enfants.