Pete Doherty face à Charlotte Gainsbourg : Bien torturé mais pas bankable !
Publié le 11 avril 2011 à 12:39
Par Guillaume J.
Pete Doherty en poète torturé donne la réplique à Charlotte Gainsbourg dans Confession d'un enfant du siècle, de Sylvie Verheyde. La réputation sulfureuse du rockeur n'a pas aidé au financement du projet... Pete Doherty en poète torturé donne la réplique à Charlotte Gainsbourg dans Confession d'un enfant du siècle, de Sylvie Verheyde. La réputation sulfureuse du rockeur n'a pas aidé au financement du projet...
Pete Doherty en poète torturé donne la réplique à Charlotte Gainsbourg dans Confession d'un enfant du siècle, de Sylvie Verheyde. La réputation sulfureuse du rockeur n'a pas aidé au financement du projet...
Pete Doherty en poète torturé donne la réplique à Charlotte Gainsbourg dans Confession d'un enfant du siècle, de Sylvie Verheyde. La réputation sulfureuse du rockeur n'a pas aidé au financement du projet...
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Enrôlant Pete Doherty, avec les risques inhérents à la nature délétère de l'enfant terrible du rock anglais, pour sa nouvelle réalisation, Confession d'un enfant du siècle (adapté de l'unique roman d'Alfred de Musset), Sylvie Verheyde devait imaginer qu'elle s'exposait à quelques possibles embûches.

La réalisatrice française semble avoir eu le nez creux en offrant un rôle quasiment sur mesure à l'icône sulfureuse des Libertines et des Babyshambles, dont c'est le premier essai au grand écran, si l'on s'en réfère à son enthousiasme à voir Doherty dans la peau d'Octave, un dandy raffiné et torturé qui se veut la réplique littéraire d'Alfred de Musset, dans ses liaisons sentimentales (1833-1835) avec une George Sand dépeinte en Brigitte, un rôle tenu par Charlotte Gainsbourg. Un couple d'acteurs dont l'aura "gainsbourgienne", aura filiale pour l'une, artistique et tempéramentielle pour l'autre, a déjà commencé de faire des étincelles dans la bande-annonce du projet.

"Il a la grâce et l'élégance de Musset. [...] Comme Octave, il a plusieurs facettes, il a une tête d'enfant qui se livre à la débauche", se félicitait récemment Sylvie Verheyde dans les pages du magazine Elle. Elle avait déjà fait remarquer, louant la profondeur émotionnelle du jeune homme : "Bien sûr, je connaissais sa réputation. Mais j'ai fixé les règles et il les a respectées. Il était toujours à l'heure, n'a jamais piqué une crise ni manqué la moindre prise. En fait, c'était même plus agréable et moins pénoble qu'avec bien des comédiens professionnels."

Les affres de cette passion pour une veuve de dix ans son aînée et de la trahison que le poète maudit croit subir de sa part semblent s'être avérées un terrain de jeu idéal pour l'Anglais de 32 ans, qui a également exhibé son caractère tourmenté via son art pictural alimenté par son propre sang.

Doherty pas bankable, un budget à boucler...

Mais si le tournage est désormais achevé, non sans quelques scandales inévitables (certains justifiés, comme sa présence sur les lieux d'un cambriolage, d'autres montés de toutes pièces sur sa réputation, comme la soi-disant mise à sac d'un hôtel français), et si la partition du rockeur est prometteuse, son nom au casting n'a pas forcément facilité la production du long métrage : le quotidien anglais The Guardian indique en effet que, malgré le budget plus que raisonnable du film (3 millions d'euros), il y a un trou dans les caisses de 25 000 euros environ pour boucler le projet.

Sylvie Verheyde a confié que la réputation de Doherty - et malgré la bonne cote de Charlotte Gainsbourg - n'a pas vraiment aidé à réunir les fonds. Circonstance aggravante : il a fallu tourner en anglais, le rockeur ne parlant pas français, ce qui a privé le film des subventions octroyées aux productions françaises. En conséquence, les fans ont été sollicités, appelés à faire des dons pour combler le manque, en échange d'extraits du film ou diverses contreparties - photos, places de cinéma, DVDs...

On retrouvera notamment au casting, au côté de Pete Doherty et Charlotte Gainsbourg (qui avait achevé de tourner ses scènes en janvier dans la région lyonnaise), l'Anglaise Lily Cole (L'Imaginarium du docteur Parnassus), Guillaume Gallienne ou encore Karole Rocher, que Sylvie Verheyde a déjà dirigée dans Stella et Princesses.

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