Philip Seymour Hoffman, mort d'une overdose : 50 sachets d'héroïne retrouvés

Retrouvé mort dans son appartement, en caleçon et tee-shirt, une seringue plantée dans le bras, Philip Seymour Hoffman a bel et bien été victime d'une overdose. La scène du drame ne laisse que peu de place au doute, mais l'autopsie – qui a débuté le lundi 3 février – devrait bientôt venir officialiser les causes du décès de l'acteur de 46 ans.

Pendant que les hommages se multiplient (Shawn Pyfrom, acteur de Desperate Housewives, a révélé ses propres addictions et son combat après la mort de Seymour Hoffman), l'enquête suit son cours. Dans l'appartement de Greenwich Village, où l'acteur américain vivait, plusieurs enveloppes de papier cristal contenant de l'héroïne ont été analysées par la police, certaines vides, d'autres encore intactes. En outre, pas moins d'une cinquantaine de sachets contenant de l'héroïne, des prescriptions de pilules ou encore 20 seringues usagées ont été retrouvés dans l'appartement.

Selon les premiers éléments rapportés par l'enquête, la star de Truman Capote consommait pour près de 10 000 dollars de drogues par mois. Une source a ainsi confié au RadarOnline qu'il était effectivement un très gros consommateur. "Cela signifie qu'il aimait se shooter avec une aiguille, mais il sniffait également de manière quotidienne. Et il était totalement accro à l'Oxy", raconte cette même source - l'Oxycontin, un analgésique stupéfiant très puissant dérivé de la thébaïne dont les prescriptions sont très surveillées. "Si je n'arrête pas, je sais que je vais mourir", aurait confié Philip Seymour Hoffman au cours des dernières semaines, qui l'avaient vu replonger, en décembre, dans l'enfer de l'héroïne. TMZ, qui rapporte ces propos tenus à un parfait étranger, indique aussi qu'il avait parallèlement un sérieux problème de boisson et avait cherché de l'aide auprès des AA, où il faisait figure de "gourou" après plusieurs années de sobriété.

Alors que la police est également engagée une chasse à l'homme pour retrouver le ou les dealer(s) chez qui se fournissait Philip Seymour Hoffman, recoupant témoignages et vidéos de caméra-surveillance, on sait que la muse de Paul Thomas Anderson souffrait de ses addictions, ce qui l'avait plongé dans une certaine solitude. Les résultats du médecin légiste à New York devraient prendre plusieurs jours avant d'être révélés.