Terminée la vie parisienne. A 91 ans, Philippe Bouvard a pris la décision de s'installer à Cannes avec son épouse, Colette. C'est donc depuis le sud de la France qu'il a accordé une interview à nos confrères de Gala. Outre sa vie professionnelle bien remplie, il a évoqué sa relation avec sa femme ainsi que ses infidélités.
Philippe Bouvard a aujourd'hui une vie de couple tranquille, lui qui a toujours été si occupé par son travail entre la presse, la télévision, la radio ou en tant qu'auteur. "Ma femme est passée en soixante-sept ans du statut de jeune mariée à celui d'arrière-grand-mère de mes arrière-petits-enfants. A la patience qu'il lui a fallu pour me supporter, elle ajoute une mémoire sans faille et une grande capacité à préparer de petits plats. Elle est la reine de la ruche familiale dont je ne suis que le vieux bourdon", a-t-il expliqué. C'est en 1953 que Colette et lui se sont mariés. Si le temps a passé, leur amour est toujours d'actualité. Un lien qu'ils entretiennent notamment grâce à leur famille, "l'intérêt pour les fiascos de l'actualité" et le régime de la communauté universelle.
Mais Philippe Bouvard concède qu'il n'a "pas été un mari exemplaire, loin de là". L'ancien membre des Grosses Têtes (RTL) ne l'a jamais caché, il n'a pas toujours été fidèle. Il ne se définie pas pour autant comme un séducteur : "Je n'ai été qu'un coureur tout juste capable de rattraper les dames qui ne marchaient pas trop vite. Mais finalement, vous voyez, c'est Colette qui a accompagné ma vie."
Colette n'est pas la seule femme de sa vie. Avec elle, Philippe Bouvard a eu deux filles : Dominique et Nathalie. Avec ses nombreuses activités professionnelles, ce boulimique de travail a été "à la fois un mari et un père absent". Malgré tout, il a tenté de transmettre les valeurs qui lui sont chères à ses enfants. "Je ne suis pas un moraliste mais à mes deux filles – qui m'ont donné quatre petits-fils et deux arrière petits-fils –, j'ai parlé de ce que je connaissais : de la valeur du travail. J'ai insisté là-dessus notamment quand je l'ai trouvé dévalorisé par les trente-cinq heures de madame Aubry. Et puis, j'ai fait passer ce message qu'il n'y avait pas de plus beau métier que celui de journaliste. Pour moi ,l'humanité se divise en deux : les journalistes et les autres. Parmi mes enfants, l'une a longtemps eu une carte de presse et l'autre est devenue publicitaire", a-t-il conclu.
L'intégralité de l'interview est à retrouver dans le magazine Gala du 1er avril 2021.