L'animateur télé Pierre Bellemare, dinosaure de la télévision française et recrue de Cyril Hanouna dans Les Pieds dans le plat, son divertissement quotidien sur Europe 1, a été victime d'une mauvaise chute. L'accident s'est déroulé le samedi 26 avril à l'aéroport d'Orly-ouest, alors qu'il allait regagner par voie aérienne sa propriété située en Dordogne, révèle l'hebdomadaire France Dimanche dans son dernier numéro.
Le célèbre moustachu est tombé sur le dos dans un escalier de l'aéroport parisien. Ne pouvant se relever seul, des passants sont rapidement venus à son secours pour prendre connaissance de son état de santé, et le remettre sur pieds. Une chute qui aurait pu connaître une issue bien plus grave pour Pierre Bellemare, 84 ans : bon nombre de personnes âgées, vulnérables, victimes d'une fracture du col du fémur finissent handicapés à vie.
Pierre Bellemare l'a donc échappé belle ! 48 heures après cette vilaine chute, il était fidèle au poste, dans les locaux d'Europe 1, pour conter ses belles histoires aux côtés de Cyril Hanouna. Il en a profité pour parler de ce fait marquant : "Grâce à (l'aide du personnel spécialisé dans l'assistance aux personnes en difficulté), j'ai pu sortir de l'aéroport. Je n'étais pas capable de marcher. On m'a amené jusqu'à un taxi", a-t-il confié, avant d'ajouter qu'il gardait le moral. Désormais, pour retrouver sa forme optimale, il doit veiller à se reposer et à limiter ses déplacements.
Rappelons qu'en septembre 2011, c'est suite à un malaise, survenu en gare de Bergerac, alors qu'il rejoignait sa voiture, qu'il avait intégré le service neurologie de l'hôpital. Un malaise dû au surmenage ? Pierre Bellemare démentait : "Ce n'est pas l'excès de travail, je vous assure. S'i y a eu excès, c'est de vitesse en gare de Libourne", plaisantait-il. Il raconte qu'il devait changer de train et n'avait que trois minutes pour le faire, ce qui l'a poussé à presser le pas. Il explique "avoir senti un souffle au coeur" à ce moment-là. Il avait poussé un coup de gueule contre la SNCF qui ne tenait pas compte des personnes âgées qui devaient changer de train et/ou de quai, avec un délai trop court.
Malgré tout, ce bon vieux Pierre fait honneur à l'adage "le travail, c'est la santé"... "Si je m'arrêtais de travailler je mourrais très vite de désespoir", confiait-il récemment au Parisien-Aujourd'hui en France. Son bonheur, son oxygène, c'est l'antenne.
Joachim Ohnona