Sa romance désormais avérée focalise toute l'attention, mais le prince Harry, lui, se concentre actuellement sur l'Afrique, qu'il aime tant, et les actions de l'association qu'il y soutient de longue date avec une ferveur constante, Sentebale, qui vient en aide à plusieurs dizaines de milliers de jeunes du pays, atteints du VIH, orphelins ou concernés par d'autres souffrances.
Mercredi 27 février 2013, après deux journées de visites privées au Lesotho, le prince britannique effectuait divers engagements publics en compagnie de son ami le prince Seeiso, cofondateur de l'association. Accueilli en héros par les enfants de Maseru, la capitale, Harry, décontracté comme on le connaît et parfaitement dans son élément, a animé de sa bonne humeur le centre Kananelo pour les sourds, prenant part sans complexe à un cours de langue des signes (apprenant à signer "mère", "père", "frère" et "soeur"), enfilant un seyant tablier pour confectionner des makoenyas, une sorte de beignet ("qu'est-ce qu'on fait, là, de la pizza ?", plaisanta Harry, qui jeta ensuite à un regard noir à un journaliste ayant osé critiquer la surcuisson du beignet qu'il brandissait fièrement), ou encore se laissant guider par des fillettes pour une danse traditionnelle à genoux. Il a également visité l'école Ste Bernadette pour les aveugles et le Reitumetse Church Project, à destination de jeunes handicapés et orphelins.
Le fils du prince Charles, après des vacances au ski dans la station la plus prisée des têtes couronnées, Verbier, où il a laissé éclater sans retenue sa passion pour Cressida Bonas y compris lors du 53e anniversaire du prince Andrew (qui a payé leur séjour), a pris la direction du Lesotho, petit royaume enclavé au sein de l'Afrique du Sud où il a déjà laissé de beaux souvenirs de ses précédents passages. Une région du monde où le petit-fils d'Elizabeth II se sent tout simplement chez lui et peut être lui-même, comme il l'a affirmé au cours de sa dernière visite mémorable en 2010 en marge de la Coupe du monde de football, accompagné par son frère Wiliam.
Peu enclin au carcan d'une vie de royauté, destin que doit accepter bon gré mal gré un William qui lui envie sa liberté, le prince Harry avait réitéré à son retour d'Afghanistan en janvier son désir de se vouer au travail humanitaire, outre sa carrière dans l'Armée de l'air. Le prince de 28 ans a débarqué en Afrique lundi 25 février pour une visite de trois jours auprès de Sentebale, afin de se mettre à jour sur les chantiers de l'organisme au profit duquel il se mobilise régulièrement, de matchs de polo caritatifs en galas. Après deux jours de visites privées au Lesotho, et divers engagements publics dans la capitale, Maseru, mercredi, il doit d'ailleurs prendre part à Johannesburg, en Afrique du Sud, à un dîner de gala destiné à lancer une campagne de levée de fonds (près de 3 millions d'euros) pour la construction du premier foyer permanent pour jeunes atteints du VIH.
Sa brève venue en Afrique du Sud pourrait augurer d'une seconde visite toute prochaine qui fait beaucoup parler, à l'occasion du mariage début mars de Sam Bronson, fils du magnat flamboyant de Virgin Richard Branson et ami de la jeune génération de la famille royale, auquel ses cousines Beatrice et Eugenie d'York prendront part à coup sûr, dans la réserve privée de l'excentrique homme d'affaires près du parc national Kruger. Harry sera-t-il le cavalier de Cressida Bonas, socialite qu'il fréquente depuis le milieu d'année 2012 (une relation a priori née lors d'un festival musical à l'été 2012 et qu'il a démentie à son départ d'Afghanistan mais qui s'est confirmée dans les Alpes...) ? Cette dernière en sera à coup sûr, avec ou sans lui : la charmante Cressida, qui a eu 24 ans le 18 février, n'est autre que la demi-soeur de la mariée, Isabella Anstruther-Gough-Calthorpe (dont la soeur fut une brève compagne du prince William)... Harry et elle s'étaient d'ailleurs rendus ensemble en 2012 à l'anniversaire de Sam Banson sur l'île de papa, Necker Island. Si cette noce serait l'occasion idéale de rencontrer la famille de sa belle et de rendre leur histoire encore un peu plus sérieuse, certaines sources britanniques assurent que le prince Harry n'y assistera pas du tout. Ce qui est certain, c'est qu'il n'a en tout cas pas l'intention de rester en Afrique du Sud jusqu'à l'événement.
En attendant de voir – éventuellement – le jeune couple officialiser un peu plus lors de ces noces, le prince Harry a pu profiter de la compagnie de son proche ami le prince Seeiso, cofondateur de Sentebale, pour son déplacement au Lesotho. Les deux jeunes hommes s'étaient liés d'amitié lorsque le Britannique avait profité d'une année sabbatique pour découvrir cette région du globe en 2004 et avait fondé avec lui l'association, en 2006. Une manière pour Harry de perpétuer l'engagement de sa mère Lady Diana, à qui le nom Sentebale rend hommage (Sentebale signifiant Ne m'oubliez pas, dans la langue locale).