Mission accomplie, pour le Captain Wales ! Le prince Harry achevait mercredi 15 mai 2013 sa visite officielle d'une semaine aux Etats-Unis, consacrée notamment à la reconnaissance des anciens combattants et blessés de guerre, mais aussi à la promotion de la grande campagne internationale de valorisation de la Grande-Bretagne, GREAT.
La veille au soir, mercredi, en conclusion d'une journée qui l'a vu prouver un nouveau don athlétique, pour le base-ball cette fois, le fils du prince Charles prenait part à un gala de charité organisé par l'association The American Friends of The Royal Foundation of The Duke and Duchess of Cambridge and Prince Harry, qui oeuvre en lien avec, comme son nom l'indique, la fondation des princes William et Harry et de Kate Middleton, et finance notamment à New York la structure de base-ball (RBI Harlem) où le visiteur a batté comme un pro.
"Si Harry était un personnage de film, ce serait Iron Man" (Will.i.am)
Après avoir prodigué réconfort et encouragements à des sinistrés de l'ouragan Sandy lors d'une excursion sur le littoral du New Jersey qu'il tenait absolument à effectuer, puis la promotion à Manhattan de GREAT en compagnie du Premier ministre britannique David Cameron, le prince Harry a eu l'occasion de croiser quelques stars lors de ce dîner caritatif : Will.i.am, lui-même fugure notable sur la scène philanthropique, avait déjà rencontré le prince Harry en 2012, après avoir été invité à se produire lors du concert du jubilé de diamant d'Elizabeth II. "Je suis fan de la façon dont la reine Elizabeth a élevé ses enfants, et de la façon dont eux-mêmes ont élevé les leurs, a confié le maestro des Black Eyed Peas. Je suis un grand admirateur du prince Charles et de son travail caritatif, et je trouve cela formidable que le prince Harry décide de perpétuer cet héritage. Il n'est pas obligé de faire ce qu'il fait, alors je l'applaudis."
Acteur dans la saga X-Men, Will.i.am, qui a le sens de la formule, a résumé : "C'est un prince fêtard, un soldat et un philanthrope. C'est un mec normal. Si Harry était un personnage de cinéma, ce serait Iron Man."
Sean Lennon, fils du Beatle John Lennon, participait également à l'événement. Semaine princière pour les Lennon, après le récent gala de la White Feather Foundation de Julian Lennon à Monaco en présence d'Albert et Charlene. "C'est super qu'il soit ici. Il a l'air d'apprécier. On dirait que toute la ville lui court après pour le voir, alors j'espère qu'il ne croit pas que New York est toujours comme ça. Il est très aimé, ici."
Parmi les autres invités de marque de la soirée figurait la socialite Anne Hearst McInerney, petite-fille du magnat des médias William Randolph Hearst.
Dans son discours, où il a particulièrement évoqué le programme Coach Core (lancé l'an dernier au moment des JO en vue de juguler des carrières dans l'encadrement du sport de haut niveau) qu'il promouvait dans la journée sur le terrain de RBI Harlem, Harry a pris grand soin de remercier, en son nom, celui de son frère William et celui de sa belle-soeur Catherine, tous les contributeurs de "la famille de leur fondation". Il a ponctué son allocution en assénant que le sport et le coaching peuvent changer des vies, credo illustré par les témoignages de deux jeunes entraîneurs.
Jeudi, pour son dernier jour en mission aux Etats-Unis, une semaine jour pour jour après sa visite surprise à Michelle Obama et ses amies mamans en pleine tea party à la Maison Blanche, le prince Harry se rendait dans le Connecticut pour disputer un tournoi de polo au profit de Sentebale, son association d'aide aux orphelins du Lesotho, pays dont il est épris.
L'occasion de remercier les Américains pour leur accueil et lui avoir fait passé "une semaine merveilleuse", mais aussi pour témoigner de "l'extraordinaire générosité de cette grande nation".
Harry buteur providentiel, Karolina Kurlova biseuse officielle
Au Greenwich Polo Club, cet athlète accompli de prince Harry est revenu à sa discipline de prédilection (à égalité avec le football, sans doute) : le polo. Sans son frère William, avec lequel il adore pratiquer, mais avec une... femme de star : Dawn Jones, épouse de la star hollywoodienne Tommy Lee Jones, était dans l'équipe adverse, menée par le mannequin argentin Nacho Figueras (Ralph Lauren), récemment nommé ambassadeur de Sentebale, pour ce match de bienfaisance accueilli par le club de polo de Greenwich, retraite prisée des hommes de pouvoir de Big Apple.
Dans le public de quelque 400 convives de marque, on repérait les couturiers Valentino et Jason Wu, la star télé Olivia Palermo, et le mannequin Karolina Kurkova. La beauté tchèque était chargée de remettre le trophée de la rencontre... Peut-être motivé par cette perspective, et celle de la bise de miss Kurkova, c'est le prince Harry lui-même qui a offert la victoire à l'équipe Sentebale en inscrivant le but décisif de ce match très disputé avec la team St Regis. Score final : 4-3. Somme finale : 1 million de dollars pour les bonnes oeuvres.
Avant d'enfiler sa tenue, de disputer la partie et de monter sur le podium pour brandir la coupe avec ses coéquipiers, le prince Harry avait été accueilli par le milliardaire Peter Brandt, fondateur du club, et sa somptueuse épouse Stephanie Seymour, dont un buste nu était présenté sur les pelouses du Greenwich Polo Club, oeuvre du sculpteur Maurizio Cattelan rappelant les figures de proue des bateaux. Le petit-fils de la reine Elizabeth II avait parlé de Sentebale lors du déjeuner : "Depuis que nous avons joué le tournoi Sentebale l'an dernier au Brésil, Sentebale a avancé à grands pas", s'est-il félicité, tempérant toutefois rapidement en rappelant que la situation au Lesotho est toujours "critique", notamment en raison de l'épidémie du HIV.