Tandis que son ex-girlfriend Cressida Bonas fait ses grands débuts de comédienne et affiche sa taille de guêpe aux abords du théâtre Rosemary Branch, le prince Harry continue de prendre goût, depuis qu'il a quitté son poste de pilote d'hélicoptère dans la RAF, aux tâches royales. Pour ce qui est de Twitter en revanche, le courant ne passe toujours pas.
Lundi 21 juillet 2014, à la veille du premier anniversaire de son neveu le prince George de Cambridge, qu'il ne manquera pas de fêter à Kensington Palace, le prince Harry était une nouvelle fois mobilisé pour assurer la promotion et le succès des premiers Invictus Games, sorte d'olympiades des blessés de guerre qu'il a personnellement créées après avoir découvert le concept aux États-Unis sous le nom de Warrior Games. Alors que la première édition de cette compétition sportive internationale pour militaires handicapés doit se tenir à Londres du 10 au 14 septembre prochains, le fils cadet du prince Charles a rencontré une soixantaine d'étudiants de la Bethnal Green Academy, dans l'Est de Londres, sélectionnés en tant que "champions des médias numériques" pour aider à promouvoir l'événement.
Harry, qui postait en mai dernier son premier tweet officiel lors d'une conférence de presse pour les Invictus Games, et qui se prêtait tout récemment au premier selfie de l'histoire de Buckingham Palace, n'a pas pu s'empêcher, en présence de ces jeunes hyperconnectés, de clamer sa détestation du fameux site de micro-blogging. "En vérité, je déteste assez Twitter", a-t-il admis lors d'une séance de questions-réponses, déplorant l'intrusion dans la vie privée. Il faut dire que sa position ne rend pas son usage évident : "J'adorerais m'impliquer en allant sur les réseaux sociaux, pour des causes qui me sont chères. Le problème, pour moi comme pour ma famille, pour le dire simplement, c'est qu'il m'est très difficile de tweeter au sujet des Invictus Games ou de quoi que ce soit qui compte à mes yeux, alors que dans le même temps je hais plutôt Twitter du fait de l'intrusion dans la vie privée. Je pense que vous voyez tous ce que je veux dire", a-t-il expliqué. Les réseaux sociaux n'avaient pas manqué, par exemple, de véhiculer le scandale de sa partie de strip-billard à Las Vegas en août 2012, ou des images de son idylle avec Cressida Bonas.
Parmi les différentes cours royales, certaines personnalités parviennent pourtant à manier les réseaux sociaux. La princesse Madeleine de Suède utilise abondamment sa page Facebook pour les actualités de la World Childhood Foundation et d'autres causes, mais aussi pour des communications personnelles ; la reine Rania de Jordanie est une pro d'Instagram ; la princesse Mette-Marit de Norvège est une pionnière sur Twitter (mais son fils Marius s'est vu interdire les réseaux sociaux pour des raisons de sécurité). Du côté de la famille royale britannique, ce sont les comptes officiels de Buckingham Palace et Clarence House qui assurent la présence sur les réseaux sociaux.
Malgré tout, le prince Harry, très enthousiaste à l'idée de voir les Invictus Games prendre leur essor sur la Toile, s'est prêté de bonne grâce à nombre de selfies pour répandre son message : "Selon moi, c'est une occasion pour le public britannique de remercier ces gens du monde entier pour leurs services. On n'entend parler d'eux que quand il y a des morts, mais jamais quand ils sont blessés. Alors donnons cette possibilité à tous ces gens qui ont été blessés et ont réussi à survivre grâce aux formidables soins médicaux dont nous disposons, je crois que c'est un message fort à envoyer à tout le monde. Certains d'entre eux ne devraient plus être en vie, mais ils le sont."