La santé mentale est un sujet pour lequel le prince William s'investit pleinement depuis plusieurs années au côté de son épouse, Kate Middleton. Dans un nouveau documentaire diffusé sur la BBC ce 19 mai 2019, A Royal Team Talk : Tackling Mental Health [Une discussion d'équipe royale : s'attaquer à la santé mentale, NDLR], le duc de Cambridge est revenu sur la disparition tragique de sa mère, Diana, dans un accident de voiture à Paris en 1997. Il n'avait alors que 15 ans, son frère Harry 12.
Dans une bande-annoncée diffusée sur Twitter, on peut voir l'héritier au trône s'adresser à plusieurs footballeurs, dont Thierry Henry, depuis les vestiaires du club de football Cambridge United : "Je pense que lorsqu'on est endeuillé à un très jeune âge, à tout moment en fait, mais particulièrement à un jeune âge - chose qui me touche de près - vous ressentez une douleur comme aucune autre, a confié le Britannique de 36 ans. Et vous savez que durant votre vie, il sera très difficile de trouver quelque chose qui sera encore plus douloureux que cela." L'aîné du prince Charles poursuit alors : "Mais ça vous rapproche tellement de tous ceux qui ont été en deuil. Instantanément, quand vous parlez à quelqu'un... Vous pouvez presque le voir dans leurs yeux parfois."
Pour le prince William, la pudeur dont les Britanniques peuvent faire preuve avec leurs sentiments n'est pas toujours bonne à prendre : "Nous sommes nerveux avec nos émotions, parfois un peu embarrassés. Le truc du stoïcisme anglais, c'est bien et nous devons en faire preuve occasionnellement quand les temps sont très durs. Il y a un moment pour ça. Mais autrement, nous devons nous détendre un peu et être capables de parler de nos émotions parce que nous ne sommes pas des robots."
La mort prématurée de sa mère n'est pas la seule épreuve à laquelle le père de George (5 ans), Charlotte (4 ans) et Louis (1 an) a dû faire face. Pilote ambulancier entre 2015 et 2017, il avoue que ce travail l'a laissé "très dépressif, avec des sentiments négatifs, à penser que la mort est au coin de la rue où que tu ailles". "C'est un lourd fardeau à porter et ressentir", a-t-il ajouté.