Un an et demi après leur romantique mariage romain, célébré le 5 juillet 2014 dans la ville natale de madame, le prince Amedeo de Belgique (30 ans) et la princesse Elisabetta (28 ans), dite Lili, continuent de vivre leur histoire aussi discrètement que ce fut le cas jusqu'à l'annonce de leurs fiançailles par la cour belge en février de la même année. Même le long passage au Parlement européen de la jeune journaliste a failli passer inaperçu...
Si le charmant couple a fait une apparition remarquée en décembre dernier au côté de la princesse Astrid, mère du prince, afin de la soutenir dans sa lutte contre la malaria à l'occasion d'une soirée de bienfaisance, il aura fallu encore plusieurs semaines aux observateurs aguerris du gotha pour remarquer que Lili effectuait à cette époque un stage au coeur des instances continentales. Le fameux magazine télévisé Royalty, diffusé sur la chaîne flamande VTM, a fini par découvrir le pot aux roses, révélé dans l'émission du 28 février 2016 : Elisabetta a pendant cinq mois effectué un stage au Parlement européen, dans les dépendances bruxelloises (à l'Espace Léopold) de l'organe basé à Strasbourg. Pour cette mission menée dans la plus grande discrétion, la fille unique du réalisateur italien Ettore Rosboch von Wolkenstein et de la productrice et héritière Lilia de Smecchia s'est vu verser un salaire mensuel de 1 200 euros, comme n'importe quel stagiaire.
Elisabetta Rosboch von Wolkenstein, qui a étudié le cinéma et la littérature à Londres et a travaillé pendant plusieurs années dans le secteur culturel du groupe Bloomberg, n'est pas la première personnalité royale à agir sous couverture. Au rayon journalisme, on ne peut s'empêcher de penser à sa compatriote Beatrice Borromeo, épouse de Pierre Casiraghi et bru de Caroline de Hanovre, qui n'a pas hésité à s'infiltrer dans la mafia calabraise pour un documentaire, mais aussi au premier déploiement du prince Harry en Afghanistan ou à l'année d'études qu'a récemment effectuée incognito la princesse Mako d'Akishino.
À noter que Royalty s'intéressait une semaine plus tôt à l'imbroglio concernant la titulature de Lili, suite à son mariage avec le neveu du roi Philippe de Belgique, 6e dans l'ordre de succession au trône. Plusieurs médias ont rapporté que le prince Amedeo s'était sciemment dispensé de demander l'autorisation protocolaire d'épouser sa bien-aimée, renonçant de facto – en vertu de la Constitution – à sa place dans l'ordre de succession au trône et se déchargeant de toute obligation royale. Ce n'est que de longs mois après l'éclatement de la polémique baptisée "Amedeogate" que le palais réagissait sur le sujet... en faisant paraître le 12 novembre 2015 un décret rétroactif pour le mariage. La querelle semble n'être toujours pas réellement arbitrée, et difficile de dire si Lili peut prétendre aux titres de princesse de Belgique et archiduchesse d'Autriche-Este (titre du prince Lorenz, père d'Amedeo). Ce qui est certain, c'est que leurs éventuels enfants n'auront pas de titre princier en vertu d'un décret du roi Philippe limitant les titres au sein de la famille royale.