Cet été, Rome prendra des accents belges : si la Ville éternelle devrait recevoir le 23 juin le prince Laurent très amaigri mais rétabli pour sa première mission d'ambassadeur spécial pour la FAO, elle se prépare surtout à se faire plus rom...antique que jamais pour le mariage du prince Amedeo de Belgique et de sa charmante compagne Elisabetta Maria Rosboch von Wolkenstein. Confirmant et précisant de premiers bruissements nés un mois après leurs fiançailles, le palais royal a annoncé que la noce serait célébrée dans la capitale italienne le samedi 5 juillet 2014.
Loin de la frénésie de New York, la ville qui ne dort jamais, où ils sont installés, le neveu et filleul du roi Philippe de Belgique et la jolie journaliste surnommée Lili, en couple depuis un peu plus de 5 ans, ont opté pour le charme de Rome. Rome qui deviendra, le temps de leur union, l'unique objet de leurs sentiments - n'en déplaise à Camille et sa tirade fameuse dans Horace, de Corneille. Un choix qui ne doit pas tout à la beauté et à l'atmosphère envoûtante des lieux... La mariée et la grand-mère du marié, fils de la princesse Astrid et du prince Lorenz de Belgique, ont en effet quelques racines dans la Botte : si c'est sur les bancs de la London School of Economics qu'elle a rencontré son bien-aimé, Elisabetta Maria Rosboch von Wolkenstein est la fille de la comtesse italienne Lilia de Smecchia, productrice à l'instar de son époux Ettore Rosboch von Wolkenstein ; quant à la reine Paola de Belgique, née Donna Paola Ruffo di Calabria, elle est originaire de Forte dei Marmi, magnifique coin de Toscane dont le ténor Andrea Boccelli est un éminent résident. Il y a fort à parier que l'épouse du roi Albert II sera d'ailleurs tout particulièrement impliquée dans les préparatifs du mariage.
La nouvelle n'est qu'une demi-surprise, tant l'idée d'un mariage romain avait déjà fait son chemin : dès le mois de mars, quelques semaines à peine après la révélation surprise des fiançailles du jeune couple et la célébration familiale organisée le 16 février à la résidence Schonenberg de la princesse Astrid et sa famille, des médias bien informés évoquaient cette thèse et tablaient sur les premiers jours de juillet.
En attendant la noce, et alors que le prince Amedeo doit incessamment valider son master à l'université de Columbia (il avait repris ses études, après trois années passées à travailler dans la branche audit de la firme Deloitte), une partie de la famille royale belge s'est rassemblée - faisant abstraction des tensions - il y a quelques jours pour la première communion des princes Aymeric et Nicolas.