Il avait tout prévu.Alain Delon a rendu son dernier souffle le 18 août dernier en présence de ses trois enfants Anthony, Anouchka et Alain-Fabien et de ses deux petites filles Loup et Liv, dans sa demeure de Douchy. L'icône du 7ème art a été enterré ce samedi 24 août lors d'une cérémonie intime dans un caveau qu'il avait fait construire à cet effet, au sein de la chapelle de La Brûlerie. Conformément à ses souhaits, le Guépard a eu une autorisation spéciale pour reposer dans sa propriété, non loin des dépouilles de ses 35 chiens.
Tenues à huis clos, les funérailles ont rassemblé un parterre d'invités triés sur le volet par les trois enfants du disparu. Impossible d'avoir des images de l'évènement, les téléphones étaient interdits. Toutefois, un confrère de Paris Match livre les détails de la cérémonie. Tous les proches de la légende du cinéma se sont recueilli sur le lit du mort installé dans la "maison des fourmis", construit en prévision de ce jour. Un lit en cuir noir sur lequel reposait Alain Delon, habillé d'un de ses costumes, avant sa mise en bière.
L'ultime hommage, débutant à 16 heures, a été officié par Monseigneur Di Falco, ainsi que le voulait Alain Delon. Il se déroule sous un barnum, la chapelle de Douchy étant trop petit pour accueillir tout le monde. Anthony, Anouchka et Alain-Fabien ont pris la parole l'un après l'autre, et l'acteur Vincent Lindon, grand admirateur du Samouraï, a également fait un discours. Après l'homélie de l'évêque, grand ami de la star, les invités ont pu, chacun à leur tour, saluer le cercueil fermé, en étant accompagné de la musique de Deux hommes dans la ville. Puis un Ave Maria a retenti, interprété par la cantatrice Maria Callas.
Le cercueil contenant le corps d'Alain Delon a ensuite été emporté pour l'inhumation vers la chapelle au son de la célèbre chanson de Frank Sinatra : My Way. Alain Delon avait tout prévu et y avait fait construire un caveau afin d'y reposer, loin de l'agitation et des paillettes. Alors que la dépouille a été déposée dans le caveau qui l'attend depuis des années, chacun jette une rose blanche, signe d'adieu. Une dernière mélodie résonne : "Je vous salue Marie" est chanté par un "monsieur du pays" recommandé par les pompes funèbres de Château-Renard pour un tout dernier adieu.