R. Kelly est toujours dans la tourmente et la justice ne semble pas pencher en sa faveur. Accusé d'agressions sexuelles par plusieurs jeunes femmes, le chanteur américain a de nouveau plaidé non coupable ce jeudi 1er août 2019 auprès de la cour fédérale de Brooklyn. Son avocat, Steve Greenberg, avait même déposé une demande auprès du tribunal de Chicago pour le faire sortir de la prison dans laquelle il est enfermé depuis le mois dernier. Mais Steven Tiscione, le magistrat chargé de l'affaire, a refusé de le libérer sous caution, jugeant que sa liberté constituerait une menace - "le défendant étant accusé de nombreux crimes" et non de "charges mineures".
Il faut dire que depuis la mise en lumière de ses agissements supposés, les témoignages affluent. Harcèlement, relations sexuelles forcées, détention d'images pédopornographiques... La liste s'allonge au fil des semaines. R. Kelly aurait même monté sa propre secte sexuelle, séquestrant ses victimes, les privant de nourriture et les forçant à l'appeler "papa". "Il y a un pacte de suicide qui s'ajoute au reste, précisait Jerhonda Pace, une ancienne victime, en juillet sur Twitter. Je ne vais pas rester assise et laisser ces filles s'ôter la vie. J'ai été l'une de ces filles qui était prête à se suicider pour lui."
Ce sont des groupies mécontentes
De son côté, R. Kelly semble imperturbable. Comme le rapporte Paris Match, le chanteur taxerait ses accusatrices de "groupies mécontentes qui ont cherché à attirer [son] attention, se sont même battues pour l'avoir, l'ont volontairement contacté, sont toutes venues à ses concerts et ont tout fait pour être à ses côtés". La prochaine audience aura lieu le 4 septembre 2019. R. Kelly restera donc incarcéré jusque-là... Et s'il est finalement reconnu coupable, l'interprète d'I believe I can fly risque de survoler sa cellule pendant de très nombreuses années...