Plus le temps passe, plus la liste de chefs d'accusation de R. Kelly s'allonge. Le 30 mai 2019, nous vous apprenions que le chanteur risquait la prison à vie, puisqu'il est actuellement accusé de cinq agressions sexuelles avec violences aggravées, quatre agressions sexuelles aggravées et deux agressions sexuelles. Notons qu'il est également soupçonné d'avoir créé une secte où il privait les femmes de nourriture et les forçait à avoir des rapports sexuels, en plus de neuf accusations d'agressions sexuelles sur de toutes jeunes filles de 13 à 16 ans. Un sacré CV, auquel vient s'ajouter un nouveau chef d'accusation : détention d'images pédopornographiques.
Selon TMZ.com, un ancien employé de R. Kelly a déclaré lors d'une première audience que le chanteur filmait régulièrement ses ébats sexuels avec des mineures et les gardait "en trophées". Ces images sont désormais entre les mains des enquêteurs. Cet ancien employé a également déclaré que l'artiste de 52 ans l'avait payé "une énorme somme d'argent en cash" pour acheter son silence. Des années après, il décide de témoigner et de livrer ces preuves accablantes aux forces de l'ordre.
Tous ces chefs d'accusation ont eu lieu dans différents États outre-Atlantique. R. Kelly devra ainsi essayer de prouver son innocence dans deux États différents : l'Illinois et New York. L'ancien employé a témoigné dans le procès de l'Illinois, tout comme plusieurs victimes. L'enjeu est de déterminer si ces femmes avaient atteint leur majorité sexuelle au moment des faits.