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Difficile de se démarquer quand on a un frère aussi populaire que Jamel Debbouze. Cela n'a pas freiné Rashid, son petit frère de 26 ans, qui s'est lancé dans la comédie. Le charmant jeune homme, dont les yeux pétillent autant que ceux de son aîné, raconte son parcours et fait part de ses opinions sur des questions d'actualité en toute franchise pour le magazine Optimum.
En décembre 2010, Rashid Debbouze fait l'actualité avec un one-man show à Marseille. Comme son grand frère, il s'épanouit sur les planches, jouant aussi à Paris. "Il y a un écart de dix ans entre Jamel et moi. Quand il est devenu champion du monde d'improvisation, j'avais 6 ans. Il m'a donné envie de jouer. [...] Aujourd'hui, je n'ai qu'un prénom, à moi de prouver ce que je sais faire." Un premier rôle dans un film au sujet brûlant devrait y contribuer.
C'est au sein du théâtre du Gymnase qu'il se fait remarquer par le réalisateur Philippe Faucon (Muriel fait le désespoir de ses parents, Samia). Ce dernier le choisit en effet pour le premier rôle de son film La Désintégration (précédemment intitulé Kamikaze, puis Un fils perdu), histoire d'un jeune Nordiste qui se laisse séduire par un ayatollah de cité : "Les personnages comme Ali existent dans la vie. C'est un jeune qui trime pour avoir un travail." Le long métrage se veut sincère et juste, ce que confirme Rashid : "La mère d'Ali, dans le film, ressemble pratiquement à la mienne. [...] Ma mère, toute ma vie, pour me demander du fromage râpé, elle disait 'fromage rapide'. [...] Elle s'est battue pour que mon frère et moi devenions ce que nous sommes aujourd'hui."
Le sujet de son film étant l'intégration, le journaliste l'interroge sur la question de l'immigration : "Le problème est simple : 'pourquoi dit-on issus de l'immigration' ? Et si on disait d'office à tous ces jeunes, 'Vous êtes Français', ce qu'ils sont ?" Par ailleurs, la religion n'est pas dénigrée dans le film, explique Rashid : "Il montre plusieurs islams, celui de la mère, celui de l'imam et de celui de l'endoctrinement. [...] Les extrémistes, que le gouvernement les arrête, qu'il les expulse. Pour moi, ils ne représentent pas l'islam." La dernière question qu'on lui pose est plus que "cliché" : "Rashid Debbouze, êtes-vous heureux en France ?" "Bien sûr que je suis heureux en France. Je kiffe ce pays ! C'est mon pays."
La Désintégration, au cinéma le 15 février.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Optimum du mois de février 2012
En décembre 2010, Rashid Debbouze fait l'actualité avec un one-man show à Marseille. Comme son grand frère, il s'épanouit sur les planches, jouant aussi à Paris. "Il y a un écart de dix ans entre Jamel et moi. Quand il est devenu champion du monde d'improvisation, j'avais 6 ans. Il m'a donné envie de jouer. [...] Aujourd'hui, je n'ai qu'un prénom, à moi de prouver ce que je sais faire." Un premier rôle dans un film au sujet brûlant devrait y contribuer.
C'est au sein du théâtre du Gymnase qu'il se fait remarquer par le réalisateur Philippe Faucon (Muriel fait le désespoir de ses parents, Samia). Ce dernier le choisit en effet pour le premier rôle de son film La Désintégration (précédemment intitulé Kamikaze, puis Un fils perdu), histoire d'un jeune Nordiste qui se laisse séduire par un ayatollah de cité : "Les personnages comme Ali existent dans la vie. C'est un jeune qui trime pour avoir un travail." Le long métrage se veut sincère et juste, ce que confirme Rashid : "La mère d'Ali, dans le film, ressemble pratiquement à la mienne. [...] Ma mère, toute ma vie, pour me demander du fromage râpé, elle disait 'fromage rapide'. [...] Elle s'est battue pour que mon frère et moi devenions ce que nous sommes aujourd'hui."
Le sujet de son film étant l'intégration, le journaliste l'interroge sur la question de l'immigration : "Le problème est simple : 'pourquoi dit-on issus de l'immigration' ? Et si on disait d'office à tous ces jeunes, 'Vous êtes Français', ce qu'ils sont ?" Par ailleurs, la religion n'est pas dénigrée dans le film, explique Rashid : "Il montre plusieurs islams, celui de la mère, celui de l'imam et de celui de l'endoctrinement. [...] Les extrémistes, que le gouvernement les arrête, qu'il les expulse. Pour moi, ils ne représentent pas l'islam." La dernière question qu'on lui pose est plus que "cliché" : "Rashid Debbouze, êtes-vous heureux en France ?" "Bien sûr que je suis heureux en France. Je kiffe ce pays ! C'est mon pays."
La Désintégration, au cinéma le 15 février.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Optimum du mois de février 2012