En septembre dernier, la Fédération Française de Football, sous la présidence intérimaire de Fernand Duchaussoy, prenait sa meilleure décision depuis six ans : licencier pour faute grave l'ancien sélectionneur des Bleus Raymond Domenech, qui était notamment en charge de l'équipe de France lors du fiasco en Afrique du Sud.
Domenech avait en effet reçu, par voie postale, une lettre signée par Fernand Duchaussoy et dans laquelle était reproché à l'ancien sélectionneur son attitude lors des événements de la Coupe du Monde sud-africaine : son refus de serrer la main de son homologue Carlos Alberto Parreira (entraîneur champion du Monde avec le Brésil et qui entraînait l'équipe sud-africaine l'été dernier), au terme du match France/Afrique du Sud, mais aussi sa lecture de la lettre des joueurs lors de la grève de l'entraînement, ainsi que sa passivité après les insultes de Nicolas Anelka et le manque cruel de gestion de cette affaire (il lui est en effet reproché de ne pas avoir tenu informé Jean-Pierre Escalettes, Président de la F.F.F. à cette époque, de ces insultes).
Des reproches non justifiés pour Raymond Domenech, puisque l'ancien sélectionneur des Bleus compte bien défendre son bout de gras en portant l'affaire devant les prud'hommes.
Il a en effet saisi le tribunal du travail et demande 2,9 millions d'euros à la F.F.F., soit plus de deux ans de salaire.
A suivre...
Adam Ikx