Huit mois après son difficile retour à la compétition suite à son contrôle positif à la cocaïne en mars 2009 à Miami et les démêlés judiciaires assez opaques qui se sont ensuivis, quatre mois après avoir été totalement blanchi par le Tribunal Arbitral du Sport en réponse à l'appel conjoint déposé par la Fédération Internationale de Tennis et l'Agence Mondiale de lutte contre le dopage, Richard Gasquet connaît une saison en dents de scie.
Après un début d'année 2010 encourageant, à la faveur de son quart de finale à Melbourne en guise d'entrée en matière et sa finale à Sydney dans la foulée (sa première finale depuis l'été 2008), les contre-performances s'enchaînent, jusqu'à le reléguer au 79e rang mondial, alors qu'il aspirait à un retour rapide dans le Top 10 mondial. Aujourd'hui 77e joueur à l'ATP, il traîne les stigmates du scandale, liquidée d'une bien étrange manière avec et par Arnaud Lagardère sur le plateau du Grand Journal...
Si le tennisman de 23 ans a retrouvé un semblant de calme pour tenter de reprendre sa carrière en main, des épiphénomènes font encore surface : le magazine Le Point, dans son édition à paraître demain, avait une oreille qui traînait à l'assemblée générale du groupe Lagardère, et a noté la réponse d'Arnaud Lagardère à la question des émoluments versés par le Team à la "famille Gasquet" (joueur, coach...) : "Entre 600 000 et 800 000 euros par an".
Et le dirigeant de signaler qu'il ne s'agit pas du plus gros contrat de sponsoring du Team, fondé en 2005. On voit mal quel autre athlète sous contrat Lagardère pourrait percevoir une telle enveloppe, en dehors, peut-être, de PHM. Pour un retour sur investissement qui semble demeurer, à ce jour, mineur...