Depuis la polémique de sa non-sélection au Mondial, Samir Nasri se fait discret. Mais entre quelques selfies avec la bombe Anara Atanes et les matchs de Manchester City, l'enfant terrible du foot français a choisi de se confier devant la caméra de Sport Confidentiel sur L'Equipe 21. Au cours d'une interview, diffusée ce soir, jeudi 12 février, il revient bien sûr sur son absence de la Coupe du monde, sa relation trouble avec le sélectionneur Didier Deschamps, mais fait aussi (une nouvelle fois) son auto-critique...
Samir Nasri (27 ans) passe encore aux aveux. Critique envers les choix du coach des Bleus, coupable de l'avoir écarté à ses yeux, il reconnaît que son caractère peut lui jouer des tours. "De temps en temps, je suis un petit con, avoue le milieu de Manchester City. Parfois, il vaut mieux la boucler mais c'est quelque chose que je n'arrive pas à faire. J'ai réussi quand j'étais plus jeune et je rentrais parfois à la maison avec une boule au ventre. Après, tu exploses mais pas avec la bonne personne."
Malheureusement, Samir Nasri paye pour son tempérament impulsif. Et sa cote de popularité en prend toujours un coup, chez les supporters comme chez certains de ses coachs. "Je préfère donc dire tout ce que je pense, quitte à ne pas être aimé, quitte à paraître arrogant, quitte à être un petit con... Au moins, les gens que j'aime, ils n'en pâtissent pas", pense l'ex-milieu d'Arsenal et de l'OM.
Les gens qu'il aime, peut-être, mais pas sa carrière chez les Bleus, au point mort depuis le Mondial, où Didier Deschamps ne l'avait pas jugé capable de se contenter d'un rôle secondaire au Brésil. On se souvient que sa belle Anara Atanes n'avait pas hésité à insulter le coach sur Twitter, poussant ce dernier à porter plainte. Son avenir bouché chez les Bleus, Samir Nasri avait décidé de prendre sa retraite internationale quelques mois plus tard.