Comme ses illustres parents, Bernard Giraudeau et Anny Duperey, Sara Giraudeau s'épanouit pleinement dans l'univers du 7ème art. Ses admirateurs pourront même la retrouver dans Adieu Monsieur Haffmann ce dimanche 14 janvier 2024 sur France 2. En 1996, l'actrice a tout juste onze ans lorsqu'elle s'illustre dans Les Caprices d'un fleuve, film emblématique de son père. Très vite, la principale intéressée se passionne alors pour le théâtre en parallèle à d'autres projets cinématographiques. Elle joue certes, mais elle met aussi en scène. En 2007, Sara Giraudeau a d'ailleurs remporté le Molière de la révélation théâtrale !
Dans le magazine Marie-Claire du 4 janvier 2024, l'heureuse maman de trois enfants a naturellement rebondi sur son joli parcours et son actualité. L'occasion pour elle d'aborder la pièce de théâtre Le Syndrome de l'oiseau qui raconte la séquestration d'une jeune fille. Une oeuvre à la thématique lourde qu'a pourtant souhaité découvrir sa fille Mona l'un des fruits de sa belle histoire avec le comédien Simon Hubert.
Ce texte allie l'horreur à la poésie
"Mon aînée, 12 ans, l'a vue à la création, il y a deux ans," a indiqué Sara Giraudeau. "Je ne le voulais pas mais elle a insisté". Son intuition de maman lui a d'ailleurs donné raison ! "En fait, ça l'a un peu perturbée. Donc non, je ne recommande pas cette pièce comme sortie de famille". A 38 ans, la comédienne reconnait qu'elle aime sortir de sa zone de confort dans son travail : "J'arrive à un âge où j'ai envie de fabriquer plus que de jouer, de ne pas seulement amener ma couleur mais de peindre le tableau, or une pièce, 'feel good' je peux me contenter de la joie".
Avec la pièce Le Syndrome de l'oiseau, Sara Giraudeau a ressenti une certaine liberté à bien des niveaux. "Celle-ci, au contraire m'a tellement parlé qu'il fallait que ce soit moi qui la prenne en main car sans que je puisse expliquer pourquoi, j'ai un rapport fort à la mort, l'abandon, à l'enfance blessée", a analysé la star. Avec sa sensibilité, la principale intéressée assure que "ce texte allie l'horreur à la poésie". "Un peu comme les contes pour enfants, qui pour la plupart sont monstrueux", a-t-elle ainsi conclu. C'est sûr !