![Exclusif - Shia LaBeouf et sa petite amie Mia Goth font leurs courses à Van Nuys le 23 février 2014.](https://static1.purepeople.com/articles/6/13/70/46/@/1394282-exclusif-prix-special-shia-labeouf-580x0-1.jpg)
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Pendant que James Franco tente d'analyser les comportements récents de Shia LaBeouf, l'ex-enfant star et vedette de la franchise Transformers fait face aux critiques avec le soutien indéfectible de sa compagne, Mia Goth. Les deux acteurs de Nymphomaniac faisaient leurs courses à Van Nuys, le 23 février 2014, en toute quiétude. Shia, loin des litres d'encre déversés à son sujet, fruit de ses récentes sorties publiques aussi déroutantes que médiatisées, semblait bien loin de toutes ces considérations, chariot en main et sourire en coin aux côtés de sa petite amie.
Quelques jours plus tôt, c'est James Franco qui exposait son point de vue, relançant la machine infernale autour du cas LaBeouf. Force est de reconnaître que Shia LaBeouf s'en est aussi donné les moyens, entre ses excuses plagiées après le plagiat d'une BD pour son court métrage HowardCantour.com, son dérapage violent dans un bar, ses déclarations fumeuses sur Twitter, son projet #IamSorry (dans une galerie de Los Angeles, il pose assis devant une table, le regard fixe, devant une table sur laquelle trônent des objets faisant référence à ses films) et enfin cette sortie sur tapis rouge à la Berlinale, sac en papier sur le tête, sur lequel est inscrit "Je ne suis plus célèbre".
Projet arty versant dans l'incompréhensible, véritable visée artistique avec, à l'issue, une surprise façon Joaquin Phoenix dans I'm Still Here ou simple cercle vicieux autour d'un acteur en mal de reconnaissance et incapable de reprendre son image en main ? James Franco, en fin connaisseur à la fois narcissique hyperactif et artiste arty-trash, met donc sa plume au service de la défense de Shia LaBeouf. "En tant qu'acteur et artiste, je me dois d'avoir de l'empathie pour cette conduite", assure-t-il dans une tribune publiée dans le New York Times, affirmant façon psychologie de comptoir qu'Hollywood est "une industrie qui force un acteur à s'identifier à ses personnages" au risque de mettre son identité propre en péril. "Ce comportement pourrait être le signe de beaucoup de choses, d'une rupture nerveuse à une simple imprudence de jeunesse", affirme pourtant James Franco, avant de justifier : "J'espère que ces actions doivent être interprétées en tant que performance artistique, dans laquelle un jeune homme qui exerce une profession très médiatisée tente de récupérer sa véritable identité." Et de comparer Shia LaBeouf à Marlon Brando, lequel s'était pendant de longues années opposé à l'industrie hollywoodienne par diverses actions, luttant notamment pour le contrôle de son image.