Si Kate Middleton truste depuis deux ans le sommet des palmarès des femmes les plus stylées de la planète et confirme, même enceinte, son statut d'icône d'élégance quelles que soient les circonstances, la duchesse de Cambridge n'a pour autant pas le monopole du style au sein de la famille royale. A ce chapitre, sa soeur Pippa ou ses cousines par alliance Beatrice et Eugenie d'York tentent elle aussi de faire parler d'elles, mais, fashionista bien plus discrète et expérimentée, la comtesse Sophie de Wessex est une autre référence.
L'épouse du prince Edward, comte de Wessex, benjamin des fils de la reine Elizabeth II et du duc d'Edimbourg, vient d'ailleurs d'accepter le patronage du London College of Fashion, le département mode de l'Université des arts de Londres, qui compte parmi ses anciens élèves Jimmy Choo, Patrick Cox ou encore Linda Bennett (de LK Bennett, la marque de chaussures favorite de la duchesse de Cambridge). Toute première marraine de l'établissement, initialement fondé en 1906 et rebaptisé de son nom actuel en 1986, le choix de Sophie de Wessex, 48 ans, apparaît parfaitement opportun tant la belle-fille adorée de la monarque fait preuve d'une classe à toute épreuve lors des événements de la vie officielle : dans un passé récent, cérémonies officielles (comme le Dimanche du Souvenir et sa sobriété imposée), mariages royaux (elle était somptueuse à ceux de William et Kate, dès la veille d'ailleurs, et de Zara Phillips et Mike Tindall) ou encore tournée et célébrations du jubilé de diamant de sa belle-mère en ont apporté des preuves éclatantes.
Mariée au prince Edward depuis bientôt quatorze ans et mère de deux enfants, Lady Louise et James, vicomte Severn, Sophie de Wessex a accepté cette mission auprès du London College of Fashion pour un mandat de trois ans. Elle s'attachera notamment à promouvoir la campagne Better Lives (Des Vies Meilleures), axée sur une mode actrice du changement, du développement durable et du bien-être, et sera amenée dans cette perspective à prendre part à des ateliers avec des détenues, rencontrer des écoliers ou encore primer des étudiants. Des thèmes pour lesquels, en cas de besoin, elle pourrait se rapprocher de la princesse héritière Mary de Danemark, particulièrement calée en la matière.