Ce 7 mars, Sophie Marceau dévoile sa nouvelle réalisation, Madame Mills, une voisine si parfaite, dans laquelle elle donne la réplique à Pierre Richard comme on ne l'a jamais vu. La sublime et sensuelle star qui a conquis la France avec La Boum cumule les interviews et s'est donc rendue sur le plateau de Quotidien (TMC) le 6 mars. Alors qu'un sujet est diffusé sur les Oscars qui se sont déroulés peu avant, Yann Barthès interroge son invitée sur son expérience à Hollywood.
En 1994, Mel Gibson la choisit pour le rôle de la princesse Isabelle dans son film épique et oscarisé Braveheart. Suivront notamment Par-delà les nuages, Firelight, Le Conte d'une nuit d'été et la superproduction Le monde ne suffit pas en 1999, où elle incarne le rôle d'une James Bond Girl machiavélique. Pour autant, Hollywood ne l'a jamais fait rêver.
"J'ai été aux Oscars il y a très très longtemps. Hollywood, c'est une grande industrie, ça avance, vous vous levez et allez faire pipi, il y a quelqu'un qui s'assoit à votre place, c'est hyper organisé", explique Sophie Marceau. Quand le présentateur lui demande si elle a aimé travailler à Hollywood, elle répond "non" du tac-au-tac , avant de préciser : "Je n'ai pas aimé vivre là-bas, j'y ai vécu un peu, sporadiquement, mais les films que j'ai faits, j'ai adoré, j'ai rencontré des gens formidables, eu de super expériences." Quant à son rôle de James Bond Girl, elle en garde un très bon souvenir, à l'inverse de Carole Bouquet (Rien que pour vos yeux) : "J'ai adoré mon rôle. En fait, je jouais la vilaine, c'était pas la James Bond Girl, j'avais pas exactement les mensurations. C'est plus intéressant [de faire la vilaine]. J'étais très heureuse de ces films. J'aimerais faire des choses comme ça [montrant les cascades du blockbuster], les filles, elles ont toujours des hauts talons..."
Durant sa période outre-atlantique, Sophie Marceau a été en couple avec le producteur Jim Lemley. Elle l'avait croisé sur le tournage d'Anna Karenine à la fin de l'année 1996. De cette relation naît une fille, prénommée Juliette, le 13 juin 2002. Elle est également maman d'un garçon, Vincent, dont le père est le réalisateur regretté Andrzej Żuławski.