Les salles de cinéma se mettent à l'heure cannoise en ce mercredi 14 mai, jour d'ouverture du 67e Festival, avec la sortie du biopic sur la princesse Grace. Mais ce n'est pas tout. Les amateurs d'effets spéciaux seront ravis de voir Godzilla, les âmes tourmentées de Shia LaBeouf et Mathieu Amalric vont hanter les spectateurs, et Tommy Lee Jones dévoile sa nouvelle réalisation.
Grace de Monaco, d'Olivier Dahan
Avec Nicole Kidman et Tim Roth
L'histoire : Biopic de Grace Kelly, devenue princesse de Monaco, sur fond de crise politique et financière entre la Principauté et la France du général de Gaulle en 1962.
Ce qu'il faut retenir : Biopic que ne cautionne pas la famille princière, ce long métrage est avant tout un bel hommage à Grace et nous permet d'en savoir plus sur cette femme aussi mystérieuse que bouleversante, interprétée avec grâce par Nicole Kidman.
Godzilla, de Gareth Edwards
Avec Aaron Taylor-Johnson, Bryan Cranston, Ken Watanabe
L'histoire : Godzilla tente de rétablir la paix sur Terre, tandis que les forces de la nature se déchaînent et que l'humanité semble impuissante...
Ce qu'il faut retenir : Nouvelle variation sur le thème du monstre mythique, ce Godzilla vers 2014 ne lésine pas sur les effets spéciaux. Les spectateurs sont prêts à voir un film apocalyptique, avec un casting alléchant.
Charlie Countryman, de Fredrik Bond
Avec Shia LaBeouf, Evan Rachel Wood, Mads Mikkelsen
L'histoire : À la mort de sa mère, Charlie Countryman décide de tout quitter et d'entamer un voyage en Europe de l'Est. À Budapest il tombe follement amoureux de Gabi, mais la jeune femme est promise à un redoutable chef de gang...
Ce qu'il faut retenir : Servie par une superbe musique, ce film nous entraîne dans un tourbillon sombre, romantique et violent, avec un rôle sur mesure pour Shia LaBeouf.
The Homesman, de Tommy Lee Jones
Avec Tommy Lee Jones, Hilary Swank, David Dencik
L'histoire : En 1854, trois femmes ayant perdu la raison sont confiées à Mary Bee Cuddy, une pionnière forte et indépendante originaire du Nebraska. Sur sa route vers l'Iowa, où ces femmes pourront trouver refuge, elle croise le chemin de George Briggs, un rustre vagabond qu'elle sauve d'une mort imminente.
Ce qu'il faut retenir : Une adaptation du roman Glendon Swarthout en forme de fable philosophique, présentée en compétition du Festival de Cannes et et qui nous permet de retrouver les talents du réalisateur de Trois Enterrements.
La Chambre bleue, de Mathieu Amalric
Avec Mathieu Amalric, Léa Drucker, Stéphanie Cléau
L'histoire : Un homme et une femme s'aiment en secret dans une chambre, se désirent, se veulent, se mordent même. Puis s'échangent quelques mots anodins après l'amour. Du moins l'homme le croit-il...
Ce qu'il faut retenir : Pour son retour à la réalisation, Mathieu Amalric délaisse le burlesque de Tournée pour revenir avec une histoire minimaliste mais prenante. Cette oeuvre figure dans la catégorie Un Certain Regard au Festival de Cannes 2014.
"J'ai beaucoup de goût pour la vie quotidienne, où chaque journée est une lutte permanente pour déclencher de l'euphorie, ça m'émeut énormément" (Mathieu Amalric pour L'Express.fr). Allons au cinéma pour palper l'euphorie sublimée de tous les jours.