Stéphanie de Monaco, dans sa quête de bonnes volontés, n'hésite jamais à solliciter des artistes français pour épauler les actions de l'association de prévention et de lutte contre le sida qu'elle préside, Fight Aids Monaco. Par le passé, les collaborations lui ont donné raison, fructueuses et généreuses : en 2006, on se souvient qu'ils furent nombreux (Amel Bent, Bénabar, Corneille, Emma Daumas, Jenifer...) à chanter sur le single L'or de nos vies composé par Kyo ; en 2008, ils le furent encore plus (Birkin, Bruel, David Hallyday, etc.) pour un spectacle orchestré par Kamel Ouali autour de la figure et des chansons de Serge Gainsbourg ; Christophe Maé, après s'être déjà produit caritativement sur le Rocher avec la troupe du Roi Soleil, n'avait pas non plus hésité à revenir au profit de l'association...
Mais là, pour le gala d'été 2010 de Fight Aids Monaco qu'elle organisait ce vendredi 16 juillet 2010, Son Altesse Royale Stéphanie de Monaco a dû avoir quelques sueurs froides... à force d'attendre Yannick Noah, son invité et la vedette de cette nouvelle édition ! En effet, nos confrères de Nice-Matin rapportent aujourd'hui que le chanteur installé à New York, qui prépare la sortie (le mois prochain) de son nouvel album, Frontières, et sa venue événement au Stade de France le 25 septembre, a entretenu un étrange silence radio jusqu'à la dernière minute : "Yannick Noah a donné des sueurs froides aux organisateurs en ne donnant aucune nouvelle de sa position avant le concert prévu en fin de soirée. Il a fallu annuler la conférence de presse et la séance photo prévue avec la princesse Stéphanie". Si on ignore encore les raisons de cette attitude, le fait est que Yannick Noah était bien sur scène (images à l'appui ci-dessus) pour honorer son engagement et doper les recettes du gala.
Malgré cette petite frayeur, Stéphanie de Monaco est apparue rayonnante pour lancer les festivités, auxquelles on a également vu Marc Toesca et son épouse ou encore Shirley Bassey, et défendre avec une ferveur intacte sa cause - on peut également l'entendre s'exprimer sur la sexualité et le sida sur les ondes radio monégasques. A ses côtés, l'indéfectible soutien fraternel : le prince Albert II de Monaco, très décontracté, comme en témoignaient son sourire et son col de chemise déboutonné, était bien évidemment accompagné par sa future épouse, la sublime Charlene Wittstock - qui, depuis leurs fiançailles, a toutes les raisons d'apparaître à ses côtés lors d'événements officiels -, d'une élégance qui ne surprendra personne.
La complicité tangible entre Albert et sa soeur Stéphanie, qui illumine systématiquement ces soirées de bienfaisance, s'était déjà mise en évidence lors de l'inauguration par la princesse d'une Maison de Vie (un espace dédié aux malades du VIH et Sida) à Carpentras, dans le Vaucluse, en début de mois. Le prince souverain avait alors déclaré : "C'est pour moi un grand jour d'être ici, à côté de ma soeur, dans cette Maison de Vie dont j'entends parler depuis quelque temps. Je suis très fier d'elle." On le serait à moins.
G.J.