Le 12 novembre dernier, la veille du premier anniversaire des attentats de Paris, Sting a rouvert le Bataclan, salle de concert où 90 innocents ont perdu la vie après une attaque terroriste.
Devant 1500 personnes, dont un tiers était des rescapés et des familles des victimes, le chanteur britannique, accompagné de ses musiciens mais également du trompettiste Ibrahim Maalouf sur plusieurs morceaux, a enchaîné les titres. Une soirée particulièrement prenante pour l'homme de 65 ans. "C'était un moment particulier, mais c'était important d'y retourner un an après ces terribles attentats, déjà pour honorer la mémoire des personnes qui y ont perdu la vie mais aussi pour réhabiliter cette belle salle. On a commencé par une minute de silence (...) c'était une très belle soirée, je suis heureux de l'avoir fait mais ce n'était pas facile", a-t-il confié sur le plateau du Grand Journal de Canal+, le 9 décembre.
Puis, Sting est revenu sur les tweets terriblement haineux qui ont été postés suite à l'interprétation d'un morceau intitulé Inshallah. "Ça m'a surpris car pour moi l'attentat a visé tout le peuple et l'événement devait inclure tout le monde. C'est un beau mot. Ça veut dire la volonté de Dieu. C'est un mot de résignation, d'humilité, d'espoir et de courage", a-t-il déclaré.
C'est à l'occasion de la promotion de son nouvel opus 57th & 9th que Sting était invité sur le plateau du Grand Journal de Canal+.