Thierry Ardisson - Photocall de la 2e soirée d'inauguration du restaurant de 'La Petite Maison Niçoise' à l'hôtel Fouquet's Barrière, à Paris, le 22 janvier 2013.© BestImage
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Tout les samedis à 19h15, Thierry Ardisson reçoit les invités qui font l'actualité sur le plateau de son talk-show Salut les Terriens. L'homme en noir fait les belles heures de la chaîne avec ce rendez-vous qui lui a été confié à un moment de sa vie où sa carrière battait de l'aile. Dans les colonnes du quotidien Le Monde, il se souvient de la façon dont France Télévisions l'a "viré comme une merde", après huit saisons de Tout le monde en parle.
"Dernièrement, Bruno Patino (directeur général délégué aux programmes de France Télévisions) m'a demandé, comme à chaque fois, quand je revenais sur France 2. Je lui ai répondu : 'Non ! Les mecs, vous m'avez fait peur.' Alors que Tout le monde en parle faisait 32 % de part de marché, Patrick de Carolis (alors PDG de France Télévisions) a demandé à son collaborateur Bastien Millot de me virer comme une merde !", se souvient Thierry Ardisson, qui n'a toujours pas digéré ce licenciement injustifié. "Canal+ m'a ramassé au fond du ruisseau et m'a donné du travail. Avec eux, j'ai découvert la solidité d'un management", salue-t-il, justifiant sa fidélité promise au groupe Canal+.
Il ne se prive d'ailleurs pas de souligner l'échec d'audience du dernier programme d'Alessandra Sublet - sa cible préférée. Un soir à la tour Eiffel peine, en effet, à trouver son public. "Le travail du service public, c'est d'être l'école du peuple, et pour ça, il faut spectaculariser la culture, la rendre digeste. En tant que publicitaire, je pense savoir le faire. France Télévisions préfère employer des producteurs qui se plantent, comme Pierre-Antoine Capton, dont Un soir à la tour Eiffel n'est qu'une sorte de Vivement dimanche", s'agace-t-il.
Aujourd'hui, Thierry Ardisson enregistre des audiences parmi les plus élevées de la chaîne cryptée avec jusqu'à 1,8 million de téléspectateurs branchés chaque samedi à 19h10 sur Canal+ en clair. Une histoire d'amour qui roule - à l'instar de celle qu'il partage avec sa femme Audrey Crespo-Mara - et qui promet de durer encore de longues années...
Joachim Ohnona
"Dernièrement, Bruno Patino (directeur général délégué aux programmes de France Télévisions) m'a demandé, comme à chaque fois, quand je revenais sur France 2. Je lui ai répondu : 'Non ! Les mecs, vous m'avez fait peur.' Alors que Tout le monde en parle faisait 32 % de part de marché, Patrick de Carolis (alors PDG de France Télévisions) a demandé à son collaborateur Bastien Millot de me virer comme une merde !", se souvient Thierry Ardisson, qui n'a toujours pas digéré ce licenciement injustifié. "Canal+ m'a ramassé au fond du ruisseau et m'a donné du travail. Avec eux, j'ai découvert la solidité d'un management", salue-t-il, justifiant sa fidélité promise au groupe Canal+.
Il ne se prive d'ailleurs pas de souligner l'échec d'audience du dernier programme d'Alessandra Sublet - sa cible préférée. Un soir à la tour Eiffel peine, en effet, à trouver son public. "Le travail du service public, c'est d'être l'école du peuple, et pour ça, il faut spectaculariser la culture, la rendre digeste. En tant que publicitaire, je pense savoir le faire. France Télévisions préfère employer des producteurs qui se plantent, comme Pierre-Antoine Capton, dont Un soir à la tour Eiffel n'est qu'une sorte de Vivement dimanche", s'agace-t-il.
Aujourd'hui, Thierry Ardisson enregistre des audiences parmi les plus élevées de la chaîne cryptée avec jusqu'à 1,8 million de téléspectateurs branchés chaque samedi à 19h10 sur Canal+ en clair. Une histoire d'amour qui roule - à l'instar de celle qu'il partage avec sa femme Audrey Crespo-Mara - et qui promet de durer encore de longues années...
Joachim Ohnona