Thomas Fabius connaît particulièrement bien les rouages de la justice. Impliqué dans de multiples affaires, le fils de Laurent Fabius a tout récemment fait parler de lui, sans qu'il soit cette fois-ci question d'escroquerie ou de jeux.
Le 18 février dernier, alors que sa voiture de luxe, une Porsche, était sur le point d'être enlevée par un agent de la fourrière missionné par la préfecture, dans le centre de Paris, Thomas Fabius est monté dans les tours. Closer.fr avait alors rapporté que le fils du président du Conseil constitutionnel s'était emporté, s'en prenant violemment à l'employé qui se trouvait face à lui. "Menaces, tutoiements irrespectueux, appels de phare aveuglants, coups de klaxon intempestifs", avait-t-il cumulé, alors qu'il avait, malgré tout, réussi à récupérer son véhicule après le paiement de l'amende. Face à la violence de son interlocuteur, l'agent avait déposé une main courante sans toutefois aller jusqu'à porter plainte.
Nouveau chapitre dans cette affaire puisque Closer.fr révèle ce 22 février que Thomas Fabius a choisi de ne pas en rester là. Il a porté plainte contre l'agent de la fourrière. Le jeune papa de 35 ans n'a pas apprécié que le "grutier" mette de longues minutes à lui restituer son véhicule et que l'affaire circule dans les médias. Il lui reproche également un comportement insultant. Il l'accuse d'avoir "grommelé pour pas que j'entende : va niquer ta mère". Il lui aurait également dit "en mimant" : "Tu dois avoir les boules de payer 150 euros un samedi."
Visé à plusieurs reprises par la justice, le jeune homme n'a pas seulement été mis en examen en France, il a aussi été la cible d'un mandat d'arrêt sur le sol américain après avoir laissé une ardoise de plus de 3,2 millions d'euros à Las Vegas en deux nuits, en usant de chèques en bois. Interdit de casino en France, Thomas Fabius a également contracté une dette estimée à 2 millions d'euros en février 2012 auprès d'établissements hexagonaux.
La justice se prononcera-t-elle, pour une fois, en sa faveur ?