Cyril Hanouna dans Touche pas à mon poste, le vendredi 20 septembre 2013.
La suite après la publicité
Depuis le début du mois, Cyril Hanouna est de retour en quotidienne pour l'émission média Touche pas à mon poste. Chaque soir dès 18h30, ce sont jusqu'à 1 million et demi de téléspectateurs qui se branchent devant D8, faisant de TPMP l'un des talk-shows les plus regardés de France.
Cette saison, l'animateur-producteur de l'émission a mis en place quelques aménagements, avec l'arrivée de nouveaux chroniqueurs autour de la table, tels que Gilles Verdez, Annie Lemoine, Ariane Massenet ou encore Philippe Lucas, qui n'aura finalement pas fait long feu.
Du côté des nouvelles séquences, on trouve La bonne semaine de Ferrari et Le bon week-end de Ferrari, toutes les deux proposées par Jérémy Ferrari, humoriste mis en lumière par Laurent Ruquier dans On n'demande qu'à en rire. Tous les lundis et vendredis, il offre un regard satirique sur l'actualité. Pourtant, sa chronique est loin de faire l'unanimité.
Comme le 11 septembre dernier, quand il a célébré l'anniversaire des attentats new-yorkais, avec un gâteau et deux tours qui se dressaient dessus à la façon de bougies. Cyril Hanouna tente bien de calmer quelques-unes de ses sorties, pourtant, rien n'y fait : plus gênantes que drôles, les chroniques de Jérémy Ferrari ne sont pas dans le ton décalé de Touche pas à mon poste.
Ses blagues dérangent : "Nelson Mandela n'est toujours pas mort", s'étonne-t-il régulièrement, au sujet de celui qui a défendu l'égalité entre les Noirs et les Blancs en Afrique du Sud. Sans oublier les boutades incessantes sur Sophia Aram, dont les audiences sur France 2 ne sont pas glorieuses. Ou parfois, elles tombent simplement à plat : "On a poussé la vanne jusqu'à créer un ministère du Droit des femmes. Quand on met 'droits' et 'femmes' dans une même phrase, ça me fait rigoler. Elles demandent l'égalité du salaire, vous voyez le délire du truc... Elles demandent des postes à responsabilité parce qu'elles ont envie de donner leur avis maintenant. Dans deux ans, si ça continue, elles demandent le droit de vote", s'exclamait-il, dans sa chronique du vendredi 20 septembre. Mouais...
Sur Twitter, les téléspectateurs rendent leur verdict à chaque apparition de l'humoriste : "Quelqu'un trouve drôle Jérémy Ferrari ?", questionnait @JamesStandOut. "Pitoyable, l'humour de Jérémy Ferrari, j'espère qu'il ne viendra pas trop souvent car cela va déplaire aux téléspectateurs", estimait @Ptitdudu59 pendant sa première chronique. "La chronique de Jérémy Ferrari est minable ou c'est moi ?", s'étonnait @Quentin_CL, la semaine dernière.
Peut-être serait-il bon de rappeler que tirer sur des ambulances à bout portant n'est pas une forme d'humour noir mais de facilité. Va-t-il trop loin ?
Joachim Ohnona
Cette saison, l'animateur-producteur de l'émission a mis en place quelques aménagements, avec l'arrivée de nouveaux chroniqueurs autour de la table, tels que Gilles Verdez, Annie Lemoine, Ariane Massenet ou encore Philippe Lucas, qui n'aura finalement pas fait long feu.
Du côté des nouvelles séquences, on trouve La bonne semaine de Ferrari et Le bon week-end de Ferrari, toutes les deux proposées par Jérémy Ferrari, humoriste mis en lumière par Laurent Ruquier dans On n'demande qu'à en rire. Tous les lundis et vendredis, il offre un regard satirique sur l'actualité. Pourtant, sa chronique est loin de faire l'unanimité.
Comme le 11 septembre dernier, quand il a célébré l'anniversaire des attentats new-yorkais, avec un gâteau et deux tours qui se dressaient dessus à la façon de bougies. Cyril Hanouna tente bien de calmer quelques-unes de ses sorties, pourtant, rien n'y fait : plus gênantes que drôles, les chroniques de Jérémy Ferrari ne sont pas dans le ton décalé de Touche pas à mon poste.
Ses blagues dérangent : "Nelson Mandela n'est toujours pas mort", s'étonne-t-il régulièrement, au sujet de celui qui a défendu l'égalité entre les Noirs et les Blancs en Afrique du Sud. Sans oublier les boutades incessantes sur Sophia Aram, dont les audiences sur France 2 ne sont pas glorieuses. Ou parfois, elles tombent simplement à plat : "On a poussé la vanne jusqu'à créer un ministère du Droit des femmes. Quand on met 'droits' et 'femmes' dans une même phrase, ça me fait rigoler. Elles demandent l'égalité du salaire, vous voyez le délire du truc... Elles demandent des postes à responsabilité parce qu'elles ont envie de donner leur avis maintenant. Dans deux ans, si ça continue, elles demandent le droit de vote", s'exclamait-il, dans sa chronique du vendredi 20 septembre. Mouais...
Sur Twitter, les téléspectateurs rendent leur verdict à chaque apparition de l'humoriste : "Quelqu'un trouve drôle Jérémy Ferrari ?", questionnait @JamesStandOut. "Pitoyable, l'humour de Jérémy Ferrari, j'espère qu'il ne viendra pas trop souvent car cela va déplaire aux téléspectateurs", estimait @Ptitdudu59 pendant sa première chronique. "La chronique de Jérémy Ferrari est minable ou c'est moi ?", s'étonnait @Quentin_CL, la semaine dernière.
Peut-être serait-il bon de rappeler que tirer sur des ambulances à bout portant n'est pas une forme d'humour noir mais de facilité. Va-t-il trop loin ?
Joachim Ohnona